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TERMINÉ

Le PS censurera Bayrou sauf s’il obtient «une réponse claire» sur les retraites

François Bayrou, mardi, à l’Assemblée nationale.
François Bayrou, mardi, à l’Assemblée nationale. SEBASTIEN SORIANO / Le Figaro

Invité mardi soir de TF1, le premier secrétaire du PS Olivier Faure a affirmé après le discours de politique générale de François Bayrou que «le compte n’y est pas».

Le direct

Mardi 14 janvier

C’est la fin de ce live !

C’est la fin de ce live consacré au discours de politique générale de François Bayrou.

Merci de nous avoir suivis.

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«Le NFP est sauvé», se réjouit Mélenchon après que Faure a menacé Bayrou de censure

Alors que le patron des socialistes Olivier Faure a menacé de censurer François Bayrou s’il n’apporte pas une «réponse claire» sur les retraites sous 48 heures, Jean-Luc Mélenchon, qui avait un peu plus tôt reproché au Parti socialiste de «mettre le NFP à terre» en négociant avec le gouvernement, s’est réjoui de voir que les groupes communistes et écologistes voteront la motion de censure déposée par les Insoumis, ainsi, qu’ assure-t-il, «nombre de députés socialistes». «La manœuvre de division a échoué. Le NFP est sauvé», a-t-il affirmé sur X.

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Bayrou promet qu’il n’y aura pas de baisse des postes mis aux concours enseignants

Il n’y aura «pas de baisse des postes mis aux concours pour le recrutement» des enseignants, a déclaré le Premier ministre François Bayrou mardi, en dépit des chiffres officiels déjà parus pour le second degré qui font état d’une baisse dans certaines disciplines par rapport à 2024.

«Ce sera le même nombre de postes dont nous savons tous qu’on les affiche, mais qu’on ne les remplit pas parce que la question principale, c’est devenu le manque d’attractivité du métier d’enseignant», a poursuivi M. Bayrou.

Interrogé sur la question sensible des 4.000 suppressions de postes initialement prévues dans la première mouture du budget de l’Education nationale, M. Bayrou a affirmé qu’on «ne peut pas durablement imaginer que le nombre des élèves baisse sans qu’on n’adapte modérément». Il a toutefois promis qu’«il n’y aura pas un enseignant de moins devant les classes».

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Sans «réponse claire» du gouvernement sur les retraites, les socialistes voteront la censure, prévient Olivier Faure

Invité mardi soir de TF1, le premier secrétaire du PS Olivier Faure l’a affirmé après le discours de politique générale de François Bayrou : «Non, le compte n’y est pas». «Sur les retraites, le premier ministre a entrouvert la porte. Pour la première fois, un premier ministre a remis en débat l’âge légal de départ. C’est un acquis», a admis le député PS.

S’il n’y a pas d’accord avec les partenaires sociaux d’ici trois mois, comme le souhaite le chef du gouvernement, Olivier Faure refuse de revenir à la réforme d’Elisabeth Borne qui décale progressivement l’âge de départ à 64 ans. «Qu’il y ait accord ou pas, le Parlement doit être saisi», a-t-il insisté. Sans «réponse claire» du gouvernement sur les retraites d’ici 48 heures, le chef du parti à la rose annonce que les socialistes «censureront» le gouvernement avec le reste de la gauche.

Pour rappel, La France Insoumise et une cinquantaine de députés écologistes et communistes ont déposé mardi soir une motion de censure contre le premier ministre. Elle devrait être débattue ce jeudi.

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Hausse des dépenses de santé, taxi anti-optimisation... François Bayrou fait de nouvelles annonces

En réponse aux oppositions, François Bayrou a indiqué à l’Assemblée nationale que les dépenses de santé augmenteront de 3,3% en 2025 au lieu des 2,8% prévus dans le budget préparé par son prédécesseur Michel Barnier. «Ce sont des milliards supplémentaires pour les hôpitaux et les Ehpad», a affirmé M. Bayrou à l’Assemblée nationale, après sa déclaration de politique générale. Par rapport au budget 2024, cette rallonge devrait être de l’ordre de 1,3 milliard d’euros, selon les calculs de l’AFP.

Autre annonce : une possible «taxe anti-optimisation pour les hauts patrimoines» qui est actuellement à l’étude. «Ce qui est une manière de prendre en compte ces patrimoines, (leur) dimension, et d’envisager de vérifier qu’ils n’échappent pas à l’impôt, en les affectant d’un taux de contribution», a ajouté le Premier ministre, qui a jugé «possible» que cette mesure figure dans le projet de budget.

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Aux côtés de députés écologistes et communistes, La France Insoumise a déposé sa motion de censure

Sans surprise, La France Insoumise a déposé une motion de censure, signée par 57 autres députés, issus de ses rangs mais aussi des groupes communiste et écologiste, après le refus de François Bayrou de se soumettre à un vote de confiance dans la foulée de son discours de politique générale. Les troupes mélenchonistes considèrent que la nomination du Béarnais est une «récidive dans le déni de démocratie». La motion, déposée peu après la déclaration de politique générale du premier ministre, sera examinée jeudi.

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La Droite républicaine s’opposera à la proportionnelle qui fera du «désordre politique» actuel «la règle», prévient Wauquiez

Le patron des députés de la Droite républicaine, ex-LR , a prévenu mardi le premier ministre qu’il s’opposerait à la proportionnelle qu’il a proposée dans sa déclaration de politique générale. «La proportionnelle, c’est la garantie que le désordre politique exceptionnel que nous connaissons aujourd’hui deviendra la règle», a affirmé le député de Haute-Loire, estimant que ce système électoral «ancrerait au cœur de nos institutions l’instabilité politique et la primauté des intérêts partisans sur l’intérêt général».

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Le PS a «mis le NFP à terre» en négociant avec le gouvernement, accuse Mélenchon

Le PS a mis le Nouveau Front populaire «à terre» en négociant avec le gouvernement sur la réforme des retraites, a accusé mardi le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon, en raillant les concessions «grotesques» accordées selon lui par le premier ministre François Bayrou aux socialistes.

«Les concessions accordées aux socialistes sont tellement grotesques, on leur laissera le plaisir de vous expliquer en quoi ça consiste», a ironisé Jean-Luc Mélenchon, en appelant ses partenaires de l’alliance de gauche à «voter la censure», sans quoi ils «soutiendront le gouvernement», a-t-il accusé.

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La Droite républicaine apporte un «soutien exigeant» au gouvernement Bayrou, affirme Laurent Wauquiez

Laurent Wauquiez, président du groupe Droite républicaine à l’Assemblée nationale, a réaffirmé le soutien de son parti au nouveau gouvernement. Mais un «soutien exigeant», a-t-il précisé. «Nous ne voterons pas la censure, mais nous userons texte par texte si les orientations prises sont conformes à l’intérêt du pays. Nous prenons nos responsabilités, nous attendions que vous preniez les vôtres». La priorité : «éviter que le pays s’enfonce dans la crise financière». «La France n’a pas un problème de moindre recette, mais de dépenses excessives», a déclaré Laurent Wuazuiez, prônant les «baisses des dépenses, pas de nouvelles hausses d’impôt». «Nous ne ferons aucune proposition de fiscalité nouvelle, uniquement des propositions d’économie», s’est-il engagé.

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Boris Vallaud, socialiste : «M. le premier ministre, où sont vos engagements, où sont vos compromis?»

Boris Vallaud, président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, a pris la parole. «M. le premier ministre, tout ce que vous ne consentirez pas à la gauche, aujourd’hui et demain, vous finirez par le consentir à l’extrême droite, aujourd’hui ou demain», a avertit le député. Se félicitant d’un retour aux partenaires sociaux pour la réforme des retraites, et notamment de la discussion remise sur la table de l’âge à 63 ans, le chef de file des députés socialistes refuse que, comme souhaité par François Bayrou, la réforme actuelle soit maintenue en cas d’échec des discussions avec les partenaires sociaux. «Nous appelons à un retour à l’Assemblée national pour un débat démocratique», a appuyé le député.

«Il n’y a rien dans notre demande d’excessif ni de déraisonnable», a insisté Boris Vallaud. «M. le premier ministre, où sont vos engagements, où sont vos compromis? À vous écouter, le compte n’y est pas», a déploré l’élu.

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Mathilde Panot à François Bayrou : «Le plus tôt vous serez parti, le mieux ce sera»

Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale, a déploré un premier ministre «obsédé par (son) propre destin», et qui ne sert «que le destin obstiné d’Emmanuel Macron». «Vous ne vous honorez pas à servir ce projet néfaste», a-t-elle lancé au terme du discours de politique générale. «Le plus tôt vous serez parti, le mieux ce sera», a-t-elle enfin déclaré, «nous pourrons alors partager les richesses au service du peuple».

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Attal appelle les socialistes à «ne pas voter la censure»

L’ex-premier ministre Gabriel Attal a terminé sa prise de parole en rappelant son soutien à François Bayrou. «À mes collègues socialistes : Si vous vous engagez à ne pas voter la censure, je crois que les Français pourront reprendre espoir», a-t-il lancé. «L’espoir d’une politique qui n’est plus otage de l’extrême droite !». «Oui, la politique sortirait grandie si vous vous détachiez de la gauche la plus radicale», a encore exhorté Gabriel Attal.

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«Dans deux jours nous voterons la censure» contre Bayrou, assure la cheffe des députés écologistes

Le groupe écologiste et social votera jeudi la censure contre le gouvernement de François Bayrou, a assuré mardi sa cheffe de file, Cyrielle Chatelain, «atterrée» par un «discours indigent» et «flou» du premier ministre. «Globalement, au sein du groupe écologiste et social, nous étions atterrés (...) L’écologie, c’est 158 mots au bout d’une heure et quart de discours (...) Dans deux jours nous voterons la censure», a-t-elle réagi auprès de la presse.

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Gabriel Attal défend la valeur du «travail»

Gabriel Attal, redevenu député et président du groupe Ensemble pour la République à l’Assemblée nationale, prend à son tour la parole. «Que retiendront les Français de cette période inédite ? L’avenir le dira. Mais il y a une certitude : la politique est un champ de ruines», entame l’ancien premier ministre. Le bilan de ces derniers mois n’est pas à l’avantage du jeu politique et de ceux qui l’alimentent«, tacle encore cette personnalité du parti présidentiel.

Gabriel Attal, pour sa part, prêche la «stabilité». «La France est forte quand elle est stable». Et de défendre la valeur du travail. «Nous pensons que c’est avec plus de travail, plus d’activité et d’emploi que nous nous en sortirons. Pas avec le droit à la paresse, pas avec la retraite à 63 ans», a développé Gabriel Attal, élu en décembre secrétaire général du parti Renaissance, déplorant que cette valeur du travail soit notamment sans cesse remise en cause par l’«extrême droite», le Rassemblement national.

Gabriel Attal dans l’hémicycle le 14 janvier 2025. Benoit Tessier / REUTERS

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«M. Bayrou, êtes-vous du côté du peuple français, ou encore du côté d’Emmanuel Macron ?», interpelle Jean-Philippe Tanguy

À l’instar d’Éric Ciotti, son allié Jean-Philippe Tanguy, porte-parole du Rassemblement national, condamne les «comités Théodule» annoncés par François Bayrou, qui risque de «multiplier la bureaucratie que vous avez condamnée». Et rappelle à François Bayrou ses choix politiques passés en soutien d’Emmanuel Macron. «Qu’avez-vous fait de cette censure, et du message politique qu’il portait ? Rien !», lance le député RN. Il reproche notamment au nouveau chef de gouvernement de n’avoir pas saisi la portée «historique» de la motion de censure votée par LFI et le RN en décembre. «De la volonté du peuple, vous ne voyez rien», dénonce-t-il. «Êtes-vous du côté du peuple français, ou encore du côté d’Emmanuel Macron ? La France tient malgré vous, en dépit de vous, et même, aujourd’hui, contre vous», a encore asséné le porte-parole du RN.

Au sujet du budget, «mère des batailles parlementaires», «à quel moment pouvez-vous penser que des résultats différents viendront de la même politique ?», a interpellé l’élu. «Nos lignes rouges demeurent», a-t-il déclaré. «Le RN se félicite que les retraites soient bien indexées, que les médicaments soient bien remboursés. C’est une grande victoire de Marine Le Pen. En revanche, nous refusons toute hausse d’impôt global. Restaurer la justice fiscale, c’est surtout baisser la fiscalité des classes les plus pauvres», a-t-il affirmé.

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«J’ai entendu beaucoup de constats, mais peu de solutions», tance Éric Ciotti

Après le discours du premier ministre, des présidents de groupes parlementaires se succèdent à la tribune pour exprimer leurs réactions et remarques. Éric Ciotti se fait critique. «Oui, la tâche devant vous est difficile. L’Everest est bien réel, mais il doit être attaqué par son versant droit», a mis en garde le fondateur de l’Union des droites (UDD), évoquant deux «écueils» qu’il perçoit dans le discours entendu. D’abord «l’immobilisme». «J’ai entendu beaucoup de constats, mais peu de solutions», tance-t-il, déplorant l’annonce de trois comités supplémentaires «qui s’ajouteront à la liste des pesanteurs» de l’administration française. ET l’écueil de la «compromission» avec la gauche.

Il rappelle à François Bayrou son soutien à François Hollande aux élections de 2012, puis à Emmanuel Macron en 2017, «à chaque fois contre la droite, et surtout, contre la France», a pointé le député UDD. «En cela, vous tenez une responsabilité lourde dans le leur échec, dont l’effet est terrifiant», a continué Éric Ciotti, évoquant la dette française et l’insécurité.

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François Bayrou souhaite le «remboursement intégral des fauteuils roulants dès 2025»

François Bayrou souhaite le «remboursement intégral des fauteuils roulants dès 2025». «Un comité interministériel du handicap sera aussi organisé dans les meilleurs délais», a-t-il ajouté.

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«Si nous nous trompons, nous corrigerons» : François Bayrou conclut son discours sous les applaudissements

«Je connais tous les risques. Si nous nous trompons, nous corrigerons. Mais le risque c’est la vie. Pierre Mendès-France - la référence n’est pas ici par hasard - aurait dit : ’’Il n’y a pas de politique sans risque, il n’y a que des politiques sans chance’’»

«J’ai foi dans le peuple français. J’ai foi dans ses représentants. Je sais les ressources d’intelligence, de bravoure, de droiture de notre nation lorsqu’elle choisit de surmonter l’épreuve. Notre peuple, notre pays avec son histoire, ont la capacité de se ressaisir. Je n’en veux que deux preuves : nous sommes aujourd’hui le plus jeune des pays européens, et sur le plan de la croissance nous sommes sur les quarante dernières années devant l’Allemagne, en particulier ces sept dernières années».

«Nous sommes un peuple de ressources. À la condition qu’il trouve l’unité qui si souvent lui manque. Il l’a fait bien des fois, j’allais dire chaque fois, au cours de son histoire, et c’est à nous aujourd’hui que cette mission, cette charge et cette chance reviennent». Après ces mots de conclusion, le premier ministre a été chaudement applaudi par l’hémicycle.

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«La mesure de déremboursement de certains médicaments et des consultations» de l’ancien gouvernement «ne sera pas reprise»

François Bayrou a déploré «l’absence d’une vision pluriannuelle des ressources consacrées à notre système de santé le prive de facto de la capacité à se doter de projets à moyen et long terme et complique ainsi sa capacité à anticiper les besoins de santé futurs des Français». «Il faut passer d’une logique budgétaire annuelle à une logique de financement pluriannuel», a-t-il jugé.

«Je souhaite confirmer que la santé mentale sera la grande cause nationale en 2025, comme l’avait décidé mon prédécesseur Michel Barnier», a-t-il annoncé. «Dans ce cadre, pour faire face à l’enjeu de la soutenabilité de l’hôpital, le gouvernement proposera une hausse notable de l’ONDAM, ce qui permettra d’améliorer les conditions de travail des soignants et de protéger les plus fragiles. À cette fin, la mesure de déremboursement de certains médicaments et des consultations ne sera pas reprise», a-t-il annoncé.

Alors que les JO de 2030 dans les Alpes approchent, le premier ministre veut encourager «le sport dès l’école». «Dans le cadre des parcours de soins pour les malades chroniques, nous devons par exemple proposer une nouvelle offre dans les maisons Sport Santé. 100 000 bilans d’activité physique seront proposés aux personnes atteintes de telles maladies», a-t-il promis.

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Bayrou aspire à un équilibre territorial entre «Paris», «les grandes métropoles» et le «désert français»

«L’aménagement du territoire est l’une des grandes questions devant nous», a déclaré le premier ministre. «Elle touche aux conditions de vie de nos concitoyens, à l’accès aux services publics, aux transports, au logement…». Car «aujourd’hui, il y a Paris, les grandes métropoles et le désert français, avec un gouffre à chaque étape. Le reste du tissu national, éloigné géographiquement, disparaît médiatiquement et politiquement», a déploré le chef du gouvernement.

Autour du ministre François Rebsamen, chargé de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation, François Bayrou veut «que chaque personne ait sa chance, que chaque territoire ait sa reconnaissance», alors que «tant d’esprits, de volontés et de capacités provinciales et des quartiers périphériques ont le sentiment d’être écartés, oubliés».

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À propos des agriculteurs, «le principal enjeu aujourd’hui est celui de l’égalité des armes», estime François Bayrou

Après avoir reçu les représentants du monde culturel hier, le premier ministre a résumé «ce qui saute aux yeux : la crise des revenus, le sentiment qu’ont nos agriculteurs de n’être pas respectés». «À l’origine de cette situation, il y a une crise morale : les paysans, le monde dont je viens, avaient jusqu’à il y a peu la certitude d’être les meilleurs défenseurs de la nature ; aujourd’hui on les accuse de nuire à la nature. C’est une atteinte profonde. Et quand les inspecteurs de la biodiversité viennent inspecter les fossés ou les points d’eau avec une arme à la ceinture dans une ferme déjà mise à cran par la crise, c’est une humiliation. Donc une faute», a-t-il déploré.

Pour François Bayrou, «le principal enjeu aujourd’hui est celui de l’égalité des armes. L’accord avec le Mercosur impose aux agriculteurs de chez nous des normes de production qui ne sont pas imposées à leurs concurrents. Ceci est inacceptable. De très grandes injustices risquent également d’être commises dans la gestion des ressources en eau. Qu’on assimile la gestion de l’eau de surface au pompage des nappes profondes, comme si c’était la même chose, c’est absurde. Nos agriculteurs vivent cela comme une injustice. Sur le sujet de l’eau, j’ai dit que je souhaitais que des conférences soient organisées au plan national et régional pour définir une stratégie à long terme.»

«Ce métier qui était un métier de communauté, de village, de collègues, d’amis, de connaissance des gestes et des techniques, est devenu solitaire, ce qui pose le problème de nouvelles vocations», a-t-il regretté.

«Toutes ces questions seront traitées dans la loi d’orientation agricole. Je m’engage à ceci : comme pour les entreprises et familles, nous allons remettre en question nos pyramides de normes en donnant l’initiative aux usagers. Ceux que l’on contrôle doivent avoir leur mot à dire sur les contrôles – et s’il faut des remises en cause nous les conduirons avec eux dans un temps bref», a-t-il promis.

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Bayrou veut ouvrir une «concertation sur le travail et les salaires»

«Je souhaite que l’on ouvre une concertation sur le travail et les salaires qui reviendra sur la qualité de la vie au travail, sa rémunération et son sens», a déclaré le premier ministre. La concertation devra aborder la question de la santé au travail, de la prévention et de la prise en charge des arrêts de travail, ainsi que la situation des travailleurs pauvres, de l’égalité salariale femmes-hommes.

«Il faudra aussi poursuivre les efforts en matière de revalorisation salariales et de mise en place de dispositifs d’épargne salariale, d’intéressement et de participation dans tous les secteurs», a déclaré le chef du gouvernement.

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Sur la bataille technologique, «on voudrait nous condamner au déclassement, alors que la Silicon Valley déroule ses tapis rouges à nos ingénieurs»

En terres d’inovation, le premier ministre présente la technologie comme la «nouvelle mère des batailles». «On voudrait nous condamner au déclassement, alors que la Silicon Valley déroule ses tapis rouges à nos ingénieurs du numérique et de l’intelligence artificielle. Nous sommes des géants de la recherche informatique ; ne nous laissons pas devenir des nains de la nouvelle économie, précisément fondée sur le numérique», a-t-il exhorté.

Sur l’IA, «la stratégie nationale doit entrer dans sa 3e phase», par une ambition exposée lors du sommet de l’IA qui se tiendra à Paris en février. «Dans ce domaine, comme dans ceux de l’industrie et de l’agriculture, il nous faut définir des politiques de filière, produit par produit, en partant des faiblesses de notre balance commerciale. Chaque filière unira grandes entreprises, sous-traitants, l’État et les régions autour d’un enjeu de production. Des géants mondiaux comme Dassault Systèmes ou Safran, Total ou Airbus, Saint-Gobain ou Danone, ont un potentiel de partage des capacités de mise au point et de soutien à des entreprises nouvelles, notamment sur des produits et secteurs où nous sommes absents.»

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Le premier ministre recevra les forces politiques de Nouvelle-Calédonie fin janvier

Sur les Outre-Mer, dont certains territoires ont été durement touchés, comme Mayotte, le premier ministre affirme que le «Plan Mayotte debout» est un «plan ambitieux non seulement pour traiter de l’urgence mais aussi refonder Mayotte». «La crise migratoire que connaît ce département ne peut d’ailleurs plus être ignorée, sauf à faire des Mahorais des Français de seconde zone. Aucun débat n’est tabou sur ce sujet, notamment celui sur les conditions d’exercice du droit du sol», a-t-il assuré.

«Je pense à la Nouvelle-Calédonie qui doit construire son avenir. Les événements de mai 2024 ont plongé ce territoire dans un profond marasme. Je souhaite que le processus politique reprenne avec des négociations qui devront aboutir à la fin du trimestre», a-t-il espéré, annonçant inviter «fin janvier les forces politiques à venir à Paris pour ouvrir ces négociations». Le ministre des Outre-Mer devra «suivre particulièrement ce dossier». «Je crois, là encore, que les femmes et les hommes de bonne volonté sauront trouver des voies novatrices pour le bien de tous les Calédoniens», a-t-il déclaré.

«Mais c’est à chacun de nos Outre-Mer que je pense aujourd’hui, eux qui sont une fenêtre ouverte sur le monde et nous enrichissent par leur identité propre. Chacun a sa situation, ses chances et ses difficultés. Pour chacun, nous définirons un plan de développement et de financement dans le cadre d’un nouveau Comité interministériel des Outre-Mer que le ministre d’État préparera avec les élus de ces territoires», a-t-il conclu.

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François Bayrou entend défendre et affirmer «une politique culturelle»

François Bayrou entend défendre et affirmer «une politique culturelle et une politique sociale». «L’émerveillement partagé devant la beauté d’un monument, d’une ville que l’on restaure, d’une pièce de théâtre, d’un concert que l’on partage : tout cela élève, rend fier, rassemble. C’est pourquoi le beau est un devoir d’État», a-t-il affirmé.

«Cela passe par une politique du patrimoine ambitieuse. Ce patrimoine qui est l’une de nos principales fiertés. Cela passe aussi par un soutien à la création», a-t-il ajouté.

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La baisse du niveau est «le plus grand de nos échecs»

«Comment accepter que l’école française, qui était la première du monde, se voie classée au rang qui est le sien aujourd’hui, en mathématiques comme en lecture ?», a déploré le premier ministre. «Les enseignants de notre université dépeignent des étudiants de première année, après 13, 14 ou 15 années d’école qui ne parviennent pas à écrire un texte simple, compréhensible avec une orthographe acceptable. C’est le plus grand de nos échecs, dont sont victimes les plus faibles. Ceux qui n’ont pas les codes se voient écartés sans détour».

François Bayrou a déploré le choix fait «trop tôt» parfois d’une filière, dès l’année de seconde, déterminant certains enfants à une carrière qu’ils n’ont pas forcément choisie. Et ce particulièrement dans «les milieux défavorisés».

«Ma conviction est que les gisements de progrès sont du côté des enseignants», a déclaré François Bayrou. «Tous ici nous avons devant les yeux les visages, les voix, d’enseignants qui nous ont révélés à nous-mêmes, les destins qui basculent parce que le regard d’un enseignant s’est posé sur un enfant». «Ces enseignants magnifiques existent, nombreux. Mais notre organisation de l’Éducation nationale ne parvient pas à les repérer ou les repère si peu - et les trésors de pédagogie qu’ils ont élaborés sont perdus», a regretté le maire de Pau.

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«L’écologie n’est pas le problème. C’est la solution», estime François Bayrou

Pour le premier ministre, «l’écologie n’est pas le problème. C’est la solution». «L’effort à mener sur ce sujet crucial, cette adaptation, la France l’a commencé mieux qu’aucun pays du monde. C’est pour moi une priorité, une ardente obligation qui doit être poursuivie et amplifiée», a-t-il assuré.

Cela passe par une «planification de la transition en finalisant notre stratégie bas carbone ; la préservation de notre biodiversité ; produire, mais de façon décarbonée, grâce à des technologies nouvelles». «Je pense en particulier à notre politique énergétique. Cette politique a un but : l’énergie décarbonée accessible à tous. Pour y parvenir le nucléaire est un axe essentiel et la géothermie, réservoir inépuisable de calories gratuites sous nos pieds, l’est aussi», a-t-il ajouté.

Le premier ministre annonce «une grande conférence nationale déclinée dans les régions» sur la question de l’eau, jugée «essentielle».

«La transition écologique c’est aussi favoriser les mobilités les plus adaptées, de l’hydrogène au Plan vélo qui doit être poursuivi avec les moyens qui lui sont nécessaires», a-t-il poursuivi.

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François Bayrou relance «le comité interministériel de contrôle de l’immigration»

«Mais comment faire alors que 93 % des OQTF ne sont pas exécutées ! et que dire du comportement de certains pays qui devraient pourtant accueillir leurs propres ressortissants ?», a interrogé le premier ministre.

«Si nous ne résolvons pas cette question, toutes nos déclarations d’intention seront vaines. Cette politique, que mène fermement le ministre de l’Intérieur suppose aussi l’action de tous les ministères. C’est pourquoi je réactiverai le comité interministériel de contrôle de l’immigration». «Et je sais que les parlementaires ne manqueront pas de prendre des initiatives également. Il nous appartiendra ensemble de les articuler avec la nécessaire transcription du pacte européen Migration asile. Il nous appartiendra aussi de mieux user de notre aide au développement, en retrouvant en 2026 une trajectoire dynamique».

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«Les craintes que suscite l’immigration ne datent pas d’hier»

«Puisqu’il faut dire les choses telles qu’elles sont, nous devons évoquer les craintes que suscite l’immigration», a continué le premier ministre. «Cela ne date pas d’hier».

«La misère, les conflits, les bouleversements climatiques se conjuguant, l’immigration est devenue une question brûlante sur toute la planète. Elle l’est pour ceux qui supportent les vagues migratoires et ceux qui se sentent menacés par les prochaines. Et les réseaux sociaux attisent cette crainte tous les jours».

«J’ai la conviction profonde que l’immigration est une question de proportion. L’installation d’une famille étrangère dans un village pyrénéen ou cévenol, c’est un mouvement de générosité qui se déploie, des enfants fêtés et entourés à l’école, des parents qui reçoivent tous les signes de l’entraide. Mais que trente familles s’installent et le village se sent menacé. Le désir, après tout respectable, de se sentir chez soi est mis à mal. Tout cela est humblement humain. Et affaire de bon sens, que je revendique.»

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Bayrou veut «reprendre le cahier de doléances» des Gilets jaunes

«La promesse française», pour le premier ministre, consiste notamment à «répondre au cri qu’ont fait entendre les Gilets jaunes sur nos ronds-points il y 6 ans». «Je m’adresse à eux aujourd’hui. Qu’ils ne pensent pas que nous les avons oubliés. Leur rejet de cette division du pays - entre ceux qui comptent et ceux qui ne comptent pas ; ceux qui passent à la télévision et ceux qui la regardent ; ceux des arrondissements centraux de Paris et les autres – qu’ils sachent que nous en faisons le cœur de notre politique», a déclaré François Bayrou. Le premier ministre a dit ainsi vouloir «reprendre le cahier de doléances» des Gilets jaunes.

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Les femmes afghanes sont «enfermées vivantes»

«La promesse française c’est aussi l’attention portée à l’égalité entre les femmes et les hommes. C’est un combat de civilisation, que nous devons porter ici et ailleurs. Partout où les femmes subissent l’intolérable. Je pense en particulier au sort des femmes afghanes, enfermées vivantes, interdites d’aller à l’école, d’aller à l’université, de chanter et de sortir de leur maison», a regretté François Bayrou.

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Les entreprises doivent «être prémunies contre des augmentations exponentielles d’impôts et de charges»

Les entreprises «doivent être prémunies contre des augmentations exponentielles d’impôts et de charges», a expliqué François Bayrou. «Sans quoi nous nous retrouverions dans la même situation de celui qui, selon la fable, fit un sort à la poule aux œufs d’or et s’était « lui-même ôté le plus beau de son bien ».

«L’entreprise produit les richesses et l’emploi, pour tout le pays, grâce à ses dirigeants, ses chercheurs, ses cadres, ses salariés. Mais si elle se voit surchargée de prélèvements – et de normes -, alors elle cesse de produire. Le trésor est dans l’activité, la créativité, la souplesse».

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«Notre bureaucratie est trop lourde», regrette François Bayrou

«Mais notre bureaucratie est trop lourde. Incroyablement nuisible au développement du pays», selon le premier ministre. «Une étude récente montre que, chez nos voisins, le poids des normes est en moyenne de 0,5 % de PIB annuel, de 0,8 % en Italie à 0,3 % en Espagne, et 0,17 % en Allemagne. Chez nous c’est tout près de 4 %».

«Grâce à France Expérimentation, les acteurs de terrain devront redéfinir eux-mêmes, en partenariat avec l’État, les simplifications, suppressions ou allègements d’obligations utiles».

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Le premier ministre veut relancer «la réforme du mode de scrutin législatif»

«Le pluralisme suppose aussi que chacun trouve une place au sein de la représentation nationale, à proportion des votes qu’il a reçus. C’est la seule règle qui permette à chacun d’être lui-même, authentiquement, sans s’engoncer dans des alliances insincères», a expliqué François Bayrou, avocat de longue date du scrutin proportionnel.

«Je propose que nous avancions sur la réforme du mode de scrutin législatif. Chacun exprimera alors sa position. Il y a une option à prendre sur ce principe et une discussion à avoir sur ses modalités».

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François Bayrou annonce la création d’une «banque de la démocratie»

«Faire un seul peuple, c’est reconnaître que le pluralisme est légitime. Je souhaite proposer que les partis politiques, comme les syndicats, puissent être reconnus comme des mouvements d’utilité publique», demande le premier ministre.

«Je souhaite la création de la banque de la démocratie. Pour que le financement des partis politiques et des campagnes ne dépende plus de choix de banques privées mais d’organismes publics, placés sous le contrôle du Parlement. Pour que ce financement échappe à des financements privés, ou étrangers. En 1993, je me suis battu pour exclure les entreprises du financement des partis politiques ; quand je porte mes yeux vers les États-Unis et l’emprise qu’y exerce l’argent sur la formation des consciences, j’en suis fier», a annoncé François Bayrou. Cette demande est ancienne chez le Béarnais.

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François Bayrou révise à la baisse la croissance pour 2025

Alors que le gouvernement Barnier tablait sur une croissance du PIB de 1,1% en 2025 pour élaborer son budget, le premier ministre s’aligne désormais sur la prévision, moins optimiste, de la Banque de France, de 0,9%. Ce qui signifie moins de recettes fiscales.

«Il sera proposé de fixer l’objectif de déficit public pour 2025 à 5,4 % du PIB. Des économies importantes seront proposées», a-t-il promis, souhaitant conduire «un puissant mouvement de réforme de l’action publique».

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Réforme de l’Etat : le gouvernement veut favoriser le «déploiement de l’IA dans nos services publics»

«Est-il nécessaire que plus de 1000 agences, organes ou opérateurs exercent l’action publique ? Nous connaissons le rôle précieux de plusieurs d’entre eux, comme France Travail. Mais ces 1000 agences ou organes, sans contrôle démocratique réel, constituent un labyrinthe dont un pays rigoureux peut difficilement se satisfaire», a interrogé François Bayrou.

«Cet effort devra être soutenu parce que souvent, la réforme, au début, coûte. J’annonce la création d’un fonds spécial entièrement dédié à la réforme de l’État, financé en réalisant une partie des actifs en particulier immobiliers qui appartiennent à la puissance publique de façon à pouvoir investir, par exemple, dans le déploiement de l’intelligence artificielle dans nos services publics», a-t-il annoncé.

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François Bayrou confirme le retour à 3% de déficit en 2029

«Cette orientation vers un retour à l’équilibre, qui sera pluriannuelle et respectueuse de nos engagements européens, passera nécessairement par des efforts de l’État lui-même. L’objectif est bien : 3 % de déficit public en 2029», a expliqué François Bayrou à propos du budget de l’État.

«Il sera proposé de fixer l’objectif de déficit public pour 2025 à 5,4 % du PIB. Des économies importantes seront proposées», a-t-il promis, souhaitant conduire «un puissant mouvement de réforme de l’action publique».

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Une délégation permanente de réforme des retraites «réunie dès vendredi»

Alors que les partenaires sociaux réclament une réforme des retraites «socialement plus juste et cependant équilibrée», leurs pistes, «méritent d’être explorées», juge le premier ministre. «Chacun des partenaires sociaux aura le droit de faire inscrire à l’ordre du jour de ces discussions et négociations les questions qui le préoccupent. Rien n’est fermé», a expliqué François Bayrou.

«Une délégation permanente sera donc créée. Je la réunirai dès vendredi», a-t-il annoncé. Je proposerai aux représentants de chaque organisation de travailler autour de la même table (...) pendant trois mois à dater du rapport de la Cour des comptes. Si au cours de ce « conclave » cette délégation trouve un accord d’équilibre et de meilleure justice, nous l’adopterons. Le Parlement en sera saisi lors du prochain projet de loi de financement de la sécurité sociale, ou si nécessaire par une loi».

«Je souhaite que cet accord soit trouvé. Mais si les partenaires ne s’accordaient pas, c’est la réforme actuelle qui continuerait à s’appliquer», a assuré le premier ministre.

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François Bayrou lance «une mission flash» sur les retraites

François Bayrou choisir de remettre la réforme des retraites «en chantier, avec les partenaires sociaux, pour un temps bref, et dans des conditions transparentes, selon une méthode inédite et quelque peu radicale», a-t-il expliqué sous les cris de la gauche. «La démarche s’appuiera sur un constat et des chiffres indiscutables. Je vais demander une mission flash à la Cour des comptes, de quelques semaines. Et ce résultat, je le communiquerai à tous les Français».

«La loi de 2023 a prévu que l’âge légal de départ passerait à 63 ans fin 2026. Une fenêtre de tir s’ouvre donc. Je souhaite fixer une échéance à plus court terme, celle de la prochaine loi de financement de la sécurité sociale. Nous pouvons rechercher une voie de réforme nouvelle, sans aucun totem et sans aucun tabou, pas même l’âge de la retraite, à condition qu’elle réponde à l’exigence fixée. Nous ne pouvons pas dégrader l’équilibre financier que nous cherchons et sur lequel presque tout le monde s’accorde. Ce serait une faute impardonnable contre notre pays», a-t-il ajouté.

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Le gouvernement fait face à «trois défis», selon François Bayrou

«Chaque membre du Gouvernement» devra agir «avec le sens de la responsabilité» pour «relever trois défis», a déclaré le premier ministre avant de développer. «D’abord faire face à l’urgence : il faut se ressaisir et adopter sans tarder les deux budgets, de l’Etat et de la Sécurité sociale. Cette précarité budgétaire, nous la payons tous au prix fort, entreprises, investisseurs, familles, contribuables, emprunteurs.»

Puis, «deuxième défi, mettre en place les conditions de la stabilité, qui impose de se réconcilier, ce dont le pays a tant besoin». 

Enfin, «troisième grand défi, de plus long terme : notre pays doit refonder son action publique, ce qui exige que nous nous attaquions sans tarder à tous les problèmes devant nous».

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«Les questions de sécurité sont brûlantes pour nos concitoyens»

«Les questions de sécurité sont brûlantes pour nos concitoyens. J’ai souhaité une coopération étroite entre les ministères de la Justice et de l’Intérieur pour leur confier la restauration de l’autorité de l’État, qui est indissociablement celle de l’État de droit», a dit François Bayrou.

«Deux ministres d’État, chacun avec son tempérament mais dont on sait la résolution commune, mèneront à bien cette action», a-t-il dit à propos de Gérald Darmanin et de Bruno Retailleau, à la Justice et à l’Intérieur.

«La réponse au narcotrafic ou à la délinquance des mineurs, sur laquelle Gabriel Attal et son groupe ont proposé un texte, la présence des forces de sécurité sur le terrain, à travers par exemple de nouvelles brigades de gendarmerie, devront confirmer à nos concitoyens que l’État de droit n’est pas l’État de faiblesse. Et nous devrons être sans faiblesse pour lutter contre le terrorisme et tous les séparatismes».

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«L’intérêt général oblige à dépasser les préférences partisanes»

François Bayrou l’a assuré, «l’intérêt général oblige à dépasser les préférences partisanes pour que le pays se ressaisisse. Je doterai chaque ministre d’une feuille de route et chaque feuille de route sera communiquée et partagée avec les commissions compétentes du Parlement et du Conseil économique, social et environnemental».

«Car je pense que la société civile organisée doit avoir pleinement sa voix à ce chapitre», a continué François Bayrou. «La confiance» dans les partenaires sociaux est «entière», «importante» et «centrale». «Je crois qu’ils ont entre les mains une part décisive de notre avenir national».

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Le gouvernement «reflète l’union des grandes sensibilités du pays»

«Si nous ne reconstruisons pas notre unité. Comme le Président de la République le fait jour après jour, à la fois à la place de la France en Europe et de la vision française de ce que doit être l’Europe, alors nous deviendrions immanquablement entrer dans la soumission. Je salue le fait que toutes les sensibilités rassemblées au sein de l’équipe gouvernementale sont unies par cette conviction commune», selon François Bayrou.

«C’est dans cet esprit que j’ai constitué notre équipe gouvernementale. Elle reflète l’union des grandes sensibilités du pays, avec de l’expérience et de l’enracinement, avec de fortes personnalités».

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François Bayrou se mélange dans ses pages

Le premier ministre s’est arrêté au cours de son discours, suscitant les moqueries de la gauche. «Il y a eu un peu de mélange dans mes pages. Merci beaucoup», a-t-il glissé, rappelant son statut de «néophyte» dans ce «nouveau monde». «Je suis bien obligé d’apprendre ce métier», s’est-il amusé.

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Elon Musk cité comme une menace pour la France

Sur les menaces dont la France fait l’objet, François Bayrou a évoqué les États-Unis, ancien «grand allié». «Or, ceux-ci ont choisi (une) politique de puissance et de domination», juge le premier ministre, énumérant «l’offensive monétaire, la captation de notes de la recherche mondiale, la poursuite de l’application extraterritoriale de leur droit, la domination technologique par des entreprises de taille planétaire et le pouvoir que tout cela donne d’intervenir dans la vie démocratique d’autres États».

«Ce nouvel ordre mondial, ou plutôt ce nouveau désordre mondial menace tous les équilibres et toutes les règles de la décence», alerte François Bayrou, évoquant «un certain nombre de figures» américaines incarnant cette menace, «comme celles de Monsieur Elon Musk» ou «le président élu des États-Unis lui-même», Donald Trump, qui «articule des menaces d’annexion de territoires souverains le Groenland, le canal de Panama et même le Canada». «Il est temps de regarder ces choses en face. Ces grandes puissances, c’est à nous de leur signifier qui nous sommes».

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«Nous sommes passés du monde de la force de la loi au monde, de la loi de la force», prévient le premier ministre

François Bayrou a ensuite énoncé, sous les hués de l’Assemblée, les menaces auxquelles fait face la France. «Le 24 février 2022, au vu et au su de la planète, et avec l’indulgence d’un certain nombre des courants d’opinion, une des principales puissances du monde, puissance géographique et militaire, la Russie de Vladimir Poutine a jeté son dévolu sur un pays souverain, l’Ukraine, pour l’annexer. Un pays de la taille de la France, ce qui est un fait sans précédent sur le sol européen depuis 75 ans».

«Cette agression a été un signal, celui du règne de la force brutale. C’était rampant. C’est aujourd’hui affiché et immédiatement et significativement, l’Iran, la Corée du Nord sont entrés dans le soutien à l’agression de Vladimir Poutine. Ce sont les autres maillons de cette chaîne de puissance, décidés à ne plus se laisser arrêter par des règles que nous respectons et dont ils contestent désormais la légitimité», a-t-il ajouté.

«En faisant l’éloge d’un monde multipolaire, à juste titre, la Chine tisse en réalité le réseau de sa domination économique, technologique, diplomatique et militaire. L’excédent commercial chinois vient de franchir ce mois-ci le cap. Écoutez bien des 1000 milliards de dollars d’excédent. C’est une stratégie programmée depuis dix ans et dont le but, la conséquence et la visée, est purement et simplement de remplacer notre industrie dans la défense de ses règles bafouées».

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«La France n’a jamais été aussi endettée qu’aujourd’hui», dénonce François Bayrou

«La France, dans son histoire, n’a jamais été aussi endettée qu’elle l’est aujourd’hui, rappelle, le ton grave, le premier ministre. Et j’affirme qu’aucune politique de ressaisissement et de refondation ne pourra être conduite si elle ne tient pas compte de cette situation de surendettement et si elle ne se fixe pas comme objectif de la contenir et de la réduire», déclare-t-il.

«Pourquoi cette situation nous oblige-t-elle tous collectivement? C’est parce que tous les courants dits de gouvernement y ont pris leur part», explique François Bayrou, citant tour à tour François Mitterrand, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy, François Hollande et Emmanuel Macron. «Je n’en fais pas un motif d’accusation et j’en connais les raisons. François Mitterrand en 1981, c’était l’alternance. Il fallait que les Français, comme on disait à l’époque, y trouvent leur compte. Nicolas Sarkozy, c’est la crise des subprimes. Emmanuel Macron, coup sur coup, une cascade de crises jamais vues et jamais imaginées».

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«Quand tout paraît aller mal, on est contraint au courage», commence le premier ministre

«84 % des Français jugent, paraît-il, que le gouvernement ne passera pas l’année. Et il m’arrive même de me demander où les 16% restants trouvent la source de leur optimisme, a entamé François Bayrou. Eh bien, au risque de vous surprendre, je crois que cette situation est un atout», a déclaré le premier ministre en introduction de ses propos.

«Parce que quand tout va bien, on s’endort sur ses lauriers. Et quand tout paraît aller mal, on est contraint au courage. Il y a un deuxième atout décisif, c’est le besoin, l’exigence, l’injonction que le pays nous assigne : retrouver la stabilité dans tout le pays.»

Les Français «comprennent bien que nous ne sommes pas d’accord sur tout, mais ils nous enjoignent, je le crois, de joindre nos forces pour forcer les issues», a continué François Bayrou. «Un grand pays, un pays digne de ce nom, est un pays capable de regarder en face ses chances - et nous croyons qu’elles sont grandes - et ses difficultés - qui ne le sont pas moins».

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François Bayrou entame sa déclaration

Le premier ministre François Bayrou s’adresse à l’Assemblée nationale pour exposer sa déclaration de politique générale du gouvernement.

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Yaël Braun-Pivet arrive à l’Assemblée nationale

Les tambours ont raisonné dans l’Assemblée nationale, et sa présidente Yaël Braun-Pivet est arrivée au Perchoir.

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Éric Coquerel (LFI) sur la motion de censure : «J’espère que les socialistes vont nous suivre»

L’élu insoumis Éric Coquerel, président de la commission des Finances, interrogé quelques minutes avant le début du discours de politique générale au micro de BFMTV, estime que l’annonce qu’il n’y aura pas d’abrogation de la réforme des retraites justifie une motion de censure. Même si le premier ministre propose une renégociation. «Renégociation ça ne veut rien dire, c’est des mirages pour ceux qui veulent les croire», juge le député LFI de Seine-Saint-Denis. «On n’a pas été élus pour permettre au macronisme de se maintenir», continue-t-il, déclarant que «les Insoumis, les écologistes et les communistes vont déposer cette motion de censure». «J’espère que les socialistes vont nous suivre !».

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François Bayrou a quitté Matignon

Le premier ministre est en route vers l’Assemblée nationale, où il doit prononcer, à partir de 15h, un discours de politique générale très attendu.

François Bayrou quitte Matignon le 14 janvier 2025. LUDOVIC MARIN / AFP

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Yaël Braun-Pivet demande que le texte sur la fin de vie soit débattu à partir du 3 février

La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a demandé mardi au gouvernement que le texte sur la fin de vie soit examiné à partir du 3 février, comme s’y était engagé le précédent gouvernement. «Sur la fin de vie, nous avons déjà perdu six mois alors que ce texte important aurait dû être voté le 18 juin dernier», a-t-elle souligné à l’occasion de ses voeux aux parlementaires.

Elle s’est exprimée en présence du premier ministre François Bayrou, qui doit prononcer son discours de politique générale dans l’après-midi. «Le gouvernement précédent s’était engagé à inscrire ce texte à l’ordre du jour le 3 février prochain. J’attends que le gouvernement honore cet engagement», a-t-elle ajouté sous les timides applaudissements de la droite. «Les Français nous attendent depuis d’ores et déjà trop longtemps.»

La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a demandé mardi au gouvernement que le texte sur la fin de vie soit examiné à partir du 3 février. Sarah Meyssonnier / REUTERS

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Sur le volet économique, «le pire serait de devenir otage de la gauche», juge Éric Ciotti

Le président de l’Union des droites (UDR), présent au petit-déjeuner organisé à Matignon ce mardi matin, a expliqué que «ce qui compte, ce sont les actes» qui «se dessineront cet après-midi». «La gravité de la situation du pays appelle à une forme de révolution libérale pour l’économie, dans un pays qui crève par ses dépenses publiques», a plaidé Éric Ciotti.

Pour lui, «le pire serait de devenir otage de cette gauche qui a fait tant de mal au pays». «Se mettre dans les mains des amis de M. Hollande serait accentuer le naufrage français», a-t-il prévenu. «Je mets en garde le premier ministre de céder à cette compromission», a insisté l’ex-président Les Républicains, affirmant que «la sanction serait immédiate».

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Pas de suspension de la réforme des retraites : «Qui aurait pu prédire ?», ironise Marine Tondelier

La présidente des Écologistes Marine Tondelier a réagi par l’ironie à l’information selon laquelle le discours de politique générale ne prévoit pas de suspendre la réforme des retraites, comme demandé par la gauche. «Qui aurait pu prédire?», a-t-elle écrit sur X. «LFI», lui a répondu, sérieusement cette fois, le député insoumis Antoine Léaument.

Auprès de l’AFP, Marine Tondelier a dit «ne pas comprendre l’euphorie des socialistes» concernant sur l’imminence d’un accord d’une partie de la gauche avec le gouvernement. Elle juge que «l’état actuel des discussions ne donne pas de raison d’envisager autre chose que la censure».

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Les cadres socialistes se réunissent en bureau national à 13 heures

Le Parti socialiste (PS) réunit sa plus haute instance de décision à 13 h, alors que le premier ministre a annoncé à ses troupes mardi matin qu’il n’y aura pas de «suspension» de la réforme des retraites telle qu’exigée par la gauche.

La perspective d’une censure sera débattue par les cadres du parti, qui sont divisés sur la question. Tôt dans la matinée, Olivier Faure a expliqué qu’une ultime proposition avait été faite dans la nuit au gouvernement et qu’un accord était toujours possible d’ici à la déclaration de politique générale prévue à 15 h.

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Retraites : «pas de suspension» de la réforme, dit Bayrou à ses alliés

Il n’y aura «pas de suspension» de la réforme des retraites, a assuré mardi François Bayrou à ses alliés, lors d’un petit-déjeuner organisé à Matignon. À quelques heures de sa déclaration de politique générale prévue à l’Assemblée nationale, le premier ministre s’en tient à la ligne fixée après sa nomination : il est prêt à «reprendre» avec les syndicats ce dispositif reportant l’âge légal de départ à 64 ans, en renégociant sur trois mois. Sans pour autant le «suspendre» ni l’«abroger», comme le demande la gauche.

À quelques heures de sa déclaration de politique générale prévue à l’Assemblée nationale, le premier ministre a dit à ses alliés qu’il n’y aura «pas de suspension» de la réforme des retraites. Abdul Saboor / REUTERS

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Qui prononcera le discours de politique générale au Sénat ?

Ironie du sort, c’est la ministre de l’Éducation nationale Élisabeth Borne, ex-première ministre et auteur de cette réforme contestée des retraites, qui lira en parallèle devant le Sénat le même texte, où pourraient figurer des concessions à sa propre loi, adoptée à l’époque au forceps en utilisant l’article 49.3.

La fameuse «DPG», rédigée par François Bayrou lui-même, aura été précédée par d’intenses négociations qui paraissaient lundi soir dans l’impasse.

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«Nous verrons lors de la motion de censure qui soutient le gouvernement et qui est dans l’opposition», estime Mathilde Panot

Mathilde Panot a reproché ce mardi en conférence de presse le choix de François Bayrou de ne pas procéder à un vote de confiance à l’Assemblée nationale.

La chef de file des députés insoumis a affirmé que la motion de censure déposée par son groupe et qui sera débattue permettra de clarifier qui seront les soutiens et les opposants au gouvernement.

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Retraites : Fabien Roussel refuse les «mots» et attend du «concret»

Le secrétaire national du Parti communiste français (PCF), invité de LCI ce mardi, a dit se méfier des «mots» et de la «sémantique», et attendre «du concret». «Je ne me braquerai pas sur les mots, je veux du concret : un calendrier le plus resserré possible pour annoncer à des salariés qu’ils peuvent partir en retraite dans 6,7, 8 mois», a déclaré Fabien Roussel. «Ça peut aller vite», a-t-il continué, évoquant l’échéance de «l’été» ou «septembre» prochain.

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DÉCRYPTAGE - Retraites : le gouvernement et la gauche veulent «discuter jusqu’à la dernière minute»

Jusqu’au bout, négocier. À l’approche de sa déclaration de politique générale (DPG), prévue ce mardi après-midi, François Bayrou a reçu le patron du Parti socialiste, Olivier Faure, à Matignon lundi en fin de journée. Une réunion de la dernière chance, après une semaine d’intenses tractations pour tenter d’arracher un accord de non-censure avec une partie de la gauche. Au centre des débats : la dernière réforme des retraites, dont le Nouveau Front populaire réclame «l’abrogation» dans son programme, mais dont Les Républicains défendent fermement le maintien.

Sous le regard sourcilleux d’Emmanuel Macron, qui tient à son bilan, et qui devait s’en entretenir avec son premier ministre lundi soir, à la veille de son grand oral. À l’issue de la rencontre, le secrétaire général du PS Pierre Jouvet a déploré sur BFMTV l’absence d’«avancée significative» dans les tractations. Selon l’eurodéputé, il n’y a eu «aucune garantie concernant la suspension de la réforme des retraites».

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Ce que coûterait une suspension de la réforme des retraites

Quel sera le prix à payer pour assurer la survie du gouvernement de François Bayrou ? Il pourrait se chiffrer en milliards, voire en dizaines de milliards d’euros. Voulant éviter le même sort que son prédécesseur, le premier ministre doit convaincre au-delà de sa majorité à l’Assemblée nationale pour réchapper à une motion de censure. Un vrai saut dans le vide avec, comme parachute, l’éventualité d’une suspension de la réforme des retraites.

Un moyen d’apaiser une partie de la gauche, voire aussi le Rassemblement national, qui réclament tous deux l’abrogation de ce texte critiqué portant le recul de l’âge légal de départ de 62 à 64 ans. Un choix coûteux - économiquement et politiquement - et difficile à mettre en place.

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Le PS a fait «une proposition» de compromis dans la nuit à François Bayrou, annonce Olivier Faure

Afin de trouver un accord de non-censure, «nous avons fait une proposition» à François Bayrou, a annoncé Olivier Faure sur BFMTV, sans en détailler les contours. Selon lui, «si le premier ministre l’accepte définitivement, c’est à lui de l’annoncer».

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Suspension de la réforme des retraites : «Nous sommes peut-être à quelques heures d’un accord possible», déclare Olivier Faure

«Au moment où nous nous parlons, nous n’avons pas encore conclu. Mais nous sommes dans le money time, le moment où tout se joue. Nous sommes peut-être à quelques heures d’un accord possible» sur la suspension de la réforme des retraites, a déclaré le premier secrétaire du Parti socialiste sur BFMTV.

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L’éditorial de Gaëtan de Capèle : «La folle hypothèse de la suspension de la réforme des retraites»

En haut de la liste extravagante des exigences du PS et des Écologistes pour prix de leur non-censure, figure celle d’une «suspension» de la réforme des retraites.

Hormis le RN, en dehors de la gauche, qui n’en fait cependant pas un casus belli, personne de bon sens ne défend l’idée farfelue de rouvrir une crise sur le sujet. Mais nous sommes en France, sans budget, sans majorité ni autorité gouvernementale, où il faut apprendre à imaginer l’inimaginable.

Au gré des discussions, cette hypothèse folle a donc fini par prendre corps et l’on saura à l’issue de son discours de politique générale si François Bayrou se soumet ou non à l’oukase tondolo-faurien.

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«L’indexation des retraites est désormais garantie», affirme Jean-Philippe Tanguy

«Des deux consultations que j’ai pu avoir, les ministres Éric Lombard et Catherine Vautrin nous ont assuré que l’indexation des retraites (à hauteur de l’inflation, NDLR) était désormais garantie. La ligne rouge de Marine Le Pen est garantie, ils ne reviendront pas dessus», a affirmé le parlementaire RN, ajoutant que cette mesure concernera «tous les retraités».

Le gouvernement Barnier avait proposé de décaler du 1er janvier au 1er juillet l’indexation des retraites sur l’inflation. Un report de six mois qui aurait permis d’épargner pas moins de 4 milliards d’euros. Les retraités sous le SMIC auraient, quant à eux, bénéficié d’une seconde revalorisation le 1er juillet 2025 à hauteur de 0,8% en guise de compensation.

La proposition avait suscité l’ire de la gauche et du Rassemblement national. Le premier ministre avait finalement fait prudemment marche arrière, en proposant une revalorisation générale de 0,8% dès le 1er janvier, tout en maintenant la seconde vague d’augmentation pour les retraités sous le Smic. Des concessions insuffisantes aux yeux de Marine Le Pen : la présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée avait annoncé voter la motion censure du gouvernement.

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«Le compte n’y est pas, et nous continuons de nous battre jusqu’à la dernière minute», lance Boris Vallaud (PS)

Invité sur le plateau de «Télématin» sur France 2, Boris Vallaud, président du groupe PS à l’Assemblée nationale est revenu sur la rencontre entre les socialistes et les ministres ce lundi soir, pour évoquer le discours de politique générale qui sera prononcé par François Bayrou ce mardi après-midi. «On a rencontré des ministres qui ne nous ont pas dit grand-chose. Or, nous voulons des réponses sur les moyens de l’hôpital, de l’Éducation nationale, sur les retraites», a insisté le député des Landes, sans exclure une hypothétique censure.

Sujet brûlant, la réforme des retraites est au cœur des préoccupations des socialistes, qui demandent sa suspension. «Pour l’instant nous ne [l’]avons pas obtenue. Le compte n’y est pas, et nous continuons de nous battre jusqu’à la dernière minute», a ajouté Boris Vallaud, précisant qu’un autre rendez-vous avec le gouvernement n’est pas prévu pour aujourd’hui, mais que des échanges et discussions seraient les bienvenues.

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«La censure n’a jamais été exclue», met en garde Jean-Philippe Tanguy

«La censure n’a jamais été exclue. Ce que nous avons exclu, c’est une censure a priori. La pression que nous devons exercer doit se faire pour les Français. Les premières déclarations [du gouvernement] étaient inquiétantes. Rien de dramatique mais rien de formidable», a déclaré sur Public Sénat le député du Rassemblement national qui a rappelé les lignes rouges de son parti : augmentation d’impôt sur les classes moyennes, absence de justice fiscale ou encore «des mesures qui ne seraient pas à la hauteur de la crise que vivent les Mahorais».

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Suspension de la réforme des retraites : un «piège à cons», fustige Manuel Bompard

Interrogé sur une potentielle suspension de la réforme des retraitesManuel Bompard a estimé qu’il s’agissait d’une «illusion».

«J’ai envie de dire : suspension, piège à cons. Essayer de faire croire aux gens qu’en 2026 la réforme puisse être suspendue sous réserve que le gouvernement soit toujours en place ou que l’ensemble des partenaires sociaux se mettent d’accord sur une nouvelle réforme d’ici là, c’est prendre les gens pour des imbéciles», a-t-il ajouté sur RTL.

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François Bayrou «mérite la censure, et ce dès cette semaine», déclare Manuel Bompard

«François Bayrou a été installé premier ministre pour garantir la poursuite de la politique macroniste. François Bayrou s’apprête à essayer d’imposer en force le budget» qui a été censuré sous Michel Barnier, a fustigé sur RTL le député et coordinateur national de La France insoumise (LFI). «C’est le même budget, en pire», a-t-il ajouté.

«Cette politique mérite effectivement la censure, et ce dès cette semaine», a déclaré Manuel Bompard.

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François Bayrou mise sur la gauche, et particulièrement les socialistes, pour éviter la censure

L’équation reste toujours aussi délicate pour le premier ministre, engagé dans des tractations avec la gauche non-mélenchoniste, sans pour autant braquer ses alliés Les Républicains et même macronistes, qui haussent le ton face à un possible retour en arrière sur les retraites.

Alors que son prédécesseur Michel Barnier avait tenté en vain d’obtenir une non-censure de l’extrême droite, en accédant à plusieurs des demandes du Rassemblement national, François Bayrou mise cette fois sur la gauche et particulièrement les socialistes pour trouver une voie de passage. Sans les voix des socialistes, la France insoumise et le RN ne peuvent pas renverser le gouvernement.

Toute la journée de lundi, l’exécutif a multiplié les pourparlers. «Ils donnent l’impression de se démener, mais à la fin c’est maigre», a résumé auprès de l’AFP la patronne des écologistes Marine Tondelier, qui a échangé par téléphone avec Éric Lombard (Economie), Catherine Vautrin (Travail et Santé) et Amélie de Montchalin (Comptes publics). «Je n’ai toujours pas trop d’arguments susceptibles de ne pas voter la censure», a-t-elle ajouté.

Les dirigeants des communistes, dont Fabien Roussel, ont également échangé avec Éric Lombard. Mais ce sont les socialistes qui ont animé la journée, avec une réunion de deux heures lundi soir à Matignon qui s’est donc soldée par un échec. «Au moment où je vous parle, les propositions qui sont sur la table ne sont pas acceptables pour le Parti socialiste et nous le regrettons», a fait valoir le secrétaire général du parti Pierre Jouvet.

De quoi précipiter le PS dans les bras de la censure, puisqu’une motion sera sans nul doute déposée par les Insoumis mardi, dans la foulée de déclaration de politique générale.

Si, faute de soutien du Rassemblement national au texte LFI, le gouvernement ne devrait pas tomber dans l’immédiat, l’incapacité de M. Bayrou à rallier le PS jette un doute sur la pérennité de ce gouvernement qui pourrait, comme son prédécesseur, se heurter au mur du vote du budget en cours de négociation.

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L’heure de vérité pour François Bayrou

Le premier ministre abat ses cartes ce mardi, dans sa déclaration de politique générale, sur le budget en même temps que sur les retraites, qui ont fait l’objet d’intenses négociations avec la gauche, pour l’heure sans succès, afin de tenter d’éviter une censure.

Suspension, gel ou pause ? Le vocabulaire de François Bayrou par ailleurs agrégé de lettres sera scruté de près quand il prononcera le traditionnel discours du nouvel arrivant à Matignon.

Le premier ministre François Bayrou. Sarah Meyssonnier / REUTERS

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Bonjour et bienvenue à tous

Bonjour et bienvenue à tous dans ce direct consacré au discours de politique générale que prononcera François Bayrou ce mardi à 15 heures, devant l’Assemblée nationale.

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Les publications apparaîtront ici

À retenir

- François Bayrou a prononcé mardi à 15 heures son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale.
-Le locataire de Matignon a notamment indiqué qu’il remettait la réforme des retraites «en chantier» sans «aucun tabou», mais sans la suspendre. Il a expliqué qu’il allait «demander à la Cour des comptes une mission flash de quelques semaines» en vue d’établir «un constat» fondé sur «des chiffres indiscutables», pour pouvoir rapidement négocier sur des bases communes.
- Envisagée à l’automne par Michel Barnier puis abandonnée sous la pression du RN, «la mesure de déremboursement de certains médicaments et de consultations» médicales «ne sera pas reprise», a aussi annoncé le premier ministre.
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Le PS censurera Bayrou sauf s’il obtient «une réponse claire» sur les retraites

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  • Mc Struggle

    le

    Faut-il rappeler que le pen est pour le maintien des régimes spéciaux (démagogie et irresponsabité...), comme tanguy. Quant au neveu, il ne sait pas trop.

  • Mister Hyde

    le

    Les socialistes ne savent plus où ils habitent... Qu'ils aient un peu de courage et rompent défénitivement avec LFI. Je suis sûr que beaucoup d'électeurs de gauche seraient reconnaissants... quand on voit le score de Glucksman aux Européennes, on voit bien que LFI est minoritaire maintenant à gauche.

  • momopremier

    le

    Il y a un système par répartition qui fonctionne à l’équilibre c’est l’agirc arrco à points. Mais l’hypocrisie des syndicats fait qu’ils veulent préserver les privilèges des régimes spéciaux ultra déficitaires qui creusent la dette. De son côté le medef veut introduire la capitalisation alors cela ne réglera rien des régimes spéciaux et ne produira des effets que dans des décennies. Il y a une grande lâcheté politique vis à vis des régimes spéciaux alors on noie le poisson dans les généralités « les retraites » sans jamais nommer où sont les déficits.

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