Passer la publicité
Passer la publicité

«Emmanuel Macron, c’est fini ou presque» : Marine Le Pen dit se «préparer à une présidentielle anticipée»

Écouter cet article
00:00/00:00
Marine Le Pen dit se «préparer à une présidentielle anticipée»

Quelques jours après la désignation dans la douleur de François Bayrou à Matignon, la chef de file des députés nationalistes considère que le président de la République «a perdu son pouvoir de nomination du premier ministre, qui s’est nommé lui-même».

Passer la publicité
Passer la publicité

Marine Le Pen pousse son avantage. Alors qu’elle pourrait être empêchée de solliciter une quatrième fois les suffrages des Français en 2027 - dans l’hypothèse où la justice ordonne en mars prochain son inéligibilité avec exécution provisoire dans l’affaire des assistants parlementaires des eurodéputés du Front national (ex-RN) -, la députée du Pas-de-Calais tente d’accélérer le calendrier électoral avant la sentence des magistrats. 

Dans une interview au Parisien publiée ce mardi soir, la chef des troupes nationalistes à l’Assemblée assume «se préparer à une présidentielle anticipée». «Par précaution, compte tenu de la fragilité d’Emmanuel Macron, du peu de leviers institutionnels qu’il lui reste», prend-elle soin de préciser aussitôt. Sans le vouloir, Marine Le Pen rejoint la rhétorique de Jean-Luc Mélenchon qui appelle à une destitution ou un départ du président de la République pour mieux avancer ses pions.

Passer la publicité

Si le chef de l’État avait écarté toute démission lors de son allocution télévisée post-censure début décembre, son ancien adversaire de 2017 et 2022 maintient la pression. Et juge à l’inverse qu’«il y a beaucoup de raisons qui pourraient pousser Emmanuel Macron à mettre fin à son mandat», en citant les «problématiques» qui risquent de parcourir le bloc central, entraver la relation dans le couple exécutif, ou bien venir «des marchés financiers.»

«Il ne lui reste pas grand-chose»

Quelques jours après la nomination de François Bayrou à Matignon, au terme d’un bras de fer retentissant avec le chef de l’État dans la matinée de vendredi - une «scène de ménage» selon Marine Le Pen -, elle observe qu’Emmanuel Macron «a perdu son pouvoir de nomination de premier ministre, qui s’est nommé lui-même.» Tout en ménageant le Béarnais, ciblé pour s’être rendu dans sa ville de Pau en pleine crise à Mayotte : «Je peux comprendre ce qui a pu le pousser à faire ça, l’idée étant de lancer un signal aux Français qu’il reste un élu local.»

L’ancienne patronne du RN a beau réfuter un «propos cruel» à l’endroit du président, elle considère, sur la base de la «réalité institutionnelle», qu’«il ne lui reste pas grand-chose». Pire, il a «perdu la main partout à l’international, s’étant fâché avec tout le monde». Traduction, selon elle : «Emmanuel Macron, c’est fini ou presque.»

«Emmanuel Macron, c’est fini ou presque» : Marine Le Pen dit se «préparer à une présidentielle anticipée»

S'ABONNER

Partager via :

S'abonner
Passer la publicité
Passer la publicité
582 commentaires
  • 0ltariev

    le

    Ses propos traduisent sa formation sous l’influence du FN, elle reste une Le Pen !

  • Michel Trophimovitch

    le

    Dommage qu'elle appliquera un programme économique de gauche !
    Vive RECONQUETE, seul parti ayant un vrai programme de droite !

  • 0ltariev

    le

    Elle oublie de se préparer à sa condamnation qui va venir !

À lire aussi