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Jean-Éric Schoettl : «Pourquoi la démission d’Emmanuel Macron ne serait pas un remède à la crise actuelle du politique»

Le président français Emmanuel Macron lève les yeux lors d’une visite à la cathédrale Notre-Dame de Paris, à Paris, le 29 novembre 2024.
Le président français Emmanuel Macron lève les yeux lors d’une visite à la cathédrale Notre-Dame de Paris, à Paris, le 29 novembre 2024. STEPHANE DE SAKUTIN / REUTERS

TRIBUNE - Même en cas de départ du chef de l’État, le nouveau président élu ne bénéficierait pas d’une adhésion populaire majoritaire en raison de la profonde division du pays en trois blocs idéologiques, analyse l’ancien secrétaire général du Conseil constitutionnel.

Les effets chaotiques de la dissolution sont chaque jour plus visibles : élections législatives ne dégageant aucune majorité ; Assemblée nationale que son éclatement et la radicalité de certaines de ses composantes transforment en bateau ivre ; renversement, après trois mois seulement de mandat, d’un gouvernement de bonne volonté, mais enfanté dans la douleur ; spectre d’une France sans dirigeants et sans budget, que son instabilité politique enfonce dans un déclin économique et moral.

L’idée que rien ne sera viable tant qu’une dissolution ne sera pas possible – c’est-à-dire jusqu’à l’été – conduit à chercher désespérément une sortie de crise à terme rapproché. Les regards se tournent alors vers le chef de l’État : n’est-il pas à l’origine du marasme ? Le désaveu du pays ne devrait-il pas le conduire, en bonne doctrine gaullienne, à démissionner ? L’élection anticipée d’un nouveau président ne permettrait-elle pas de rebattre les cartes et de sortir de l’ornière ?

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120 commentaires
  • Pancrace Brioché

    le

    "[...] retrouver le sens de la commune appartenance à la Nation." Il n'aura pas échappé que cette dernière existe de moins en moins, phagocytée par l'instance bruxelloise. On n'appartient pas à deux maîtres à la fois, d'autant que l'un a prêté allégeance à l'autre.

  • PBa

    le

    Il semble effet évident comme l’exprime ici un commentaire que la confusion politique actuelle est la conséquence des magouilles électorales du second tour des législatives et des « échanges « pernicieux entre partis qui ont eu des effets néfastes et pervers sur la clarté des résultats .
    Une élection à un seul tour donnerait une image beaucoup plus juste des volontés des Français .

  • Jean Cauchois

    le

    Analyse claire. Certainement la photo d'aujourd'hui mais sera-t-elle la même dans 2 ans avec un appauvrissement accéléré ?

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