Les Éris, ces gardiens de la paix en prison

INFOGRAPHIE - Mutineries, extractions sensibles, mais aussi négociation, le rôle de ce corps d'élite a évolué, 15 ans après sa création.
De notre envoyée spéciale à Aix-en-Provence
Frédéric est adossé au mur de la coursive de la maison d'arrêt flambant neuve d'Aix-Luynes. Il suit, les bras croisés et les lunettes de soleil remontées sur le front, la démonstration qui sera bientôt présentée à Stéphane Bredin, le directeur de l'Administration pénitentiaire. Ce dernier a fait le déplacement de Paris pour célébrer le quinzième anniversaire de la création des Éris (équipes régionales d'intervention et de sécurité), ces gardiens d'élite des prisons. Elles ont été créées en 2003 par le garde des Sceaux Dominique Perben, après les graves émeutes de détenus dans les maisons centrales de Moulins et Clervaux et la spectaculaire évasion d'Antonio Ferrara, alors ennemi public numéro 1.
« À notre création, à part la mission de maintien de l'ordre en détention, nous n'avions aucune idée de ce que nous pourrions inventer »
Un gradé issu de la deuxième promotion historique des Éris.
Pour la centaine d'Éris présentes - soit le quart des effectifs nationaux de ce corps armé, c'est une consécration. «À notre création, à part la mission de maintien de l'ordre en détention, nous n'avions aucune idée de ce que nous pourrions inventer. Nous…
Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !