Entre colère contre la France et slogans d’extrême gauche, l’évacuation sous tension des migrants de la Gaîté Lyrique
REPORTAGE - Vers 6 heures ce mardi, policiers et gendarmes ont repoussé les militants soutenant l’occupation, puis sont entrés dans le théâtre. Des propositions de relogement ont été faites, a assuré la préfecture.
«La honte à ce pouvoir, qui fait la guerre, aux mineurs isolés!». En plein cœur de Paris mardi avant l’aube, la clameur d’une foule de jeunes militants brisait le silence des rues désertes du troisième arrondissement. Venus braver le froid de la nuit, plusieurs dizaines de manifestants se sont retrouvées pour former un rempart devant les portes de la salle de spectacle de la Gaîté Lyrique, square Emile Chautemps.
L’ancien théâtre, reconverti en lieu culturel par la ville, était occupé depuis le mois de décembre par plusieurs centaines de migrants. Lundi, la préfecture de police a ordonné aux «occupants sans droit ni titre de la Gaîté Lyrique de quitter les lieux avant mardi», selon le texte affiché sur la porte de la salle.
Les forces de l’ordre ont commencé à intervenir très tôt, bouclant le quartier. Un peu avant 6 heures, des policiers et des gendarmes casqués ont commencé par repousser le cordon formé par les militants soutenant l’occupation. Puis, ils sont entrés à l’intérieur de la…
Salluste10
le
J' admire la patience et le sens du devoir des policiers!
JaMelle
le
Des présomptions, des droits, toujours des droits, encore des droits, mais des obligations oh non jamais, au grand jamais, bien sûr que non! Et en bons simili bolchéviques, on hurle, on accuse, on attaque, on ment...
Kalya
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Vous êtes déçus par la France, personne ne vous retient.