Les relations sécuritaires entre la France et l'Algérie "sont réduites à leurs plus simples expressions", pointe la directrice de la DGSI

Plusieurs différends ont opposé la France et l'Algérie ces derniers mois. La coopération sécuritaire est "difficile", reconnaît Céline Berthon qui espère une "issue rapide" à la situation.

Article rédigé par franceinfo
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Céline Berthon, la directrice générale de la DGSI, le 12 mars 2025 sur franceinfo. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)
Céline Berthon, la directrice générale de la DGSI, le 12 mars 2025 sur franceinfo. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"La situation avec l’Algérie est complexe", reconnaît Céline Berthon, la patronne de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) mercredi 12 mars sur franceinfo, alors que les relations se dégradent depuis des mois. Elle assure qu'"en l’état, nos relations sur le plan sécuritaire sont réduites à leurs plus simples expressions", sans plus détailler. 

Fin juillet 2024, Paris avait annoncé son soutien au plan d’autonomie marocain du Sahara occidental. Le territoire fait l’objet d’un conflit entre le Maroc et l’Algérie. La crise diplomatique s’est accentuée avec le sujet des OQTF, obligations de quitter le territoire français, et plusieurs refus de l’Algérie de reprendre des ressortissants en situation irrégulières en France. À cela s’ajoute la détention, jugée arbitraire par Paris, de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal depuis novembre à Alger.

Interrogée sur la coopération sécuritaire entre les deux pays, la directrice de la DGSI répond qu’elle "est difficile". "Aujourd'hui, les orientations politiques pèsent beaucoup sur ce que les services peuvent faire ou pas en Algérie", explique Céline Berthon qui dit espérer "que cette situation trouvera une issue rapide".

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