Guerre en Ukraine : Marine Le Pen dit regretter que la France ait été «effacée» des pourparlers

En visite au Salon de l’agriculture ce samedi, la présidente du groupe RN à l’Assemblée a commenté l’incident survenu vendredi à la Maison-Blanche entre Trump et Zelensky.
Passer la publicité Passer la publicitéEn visite au Salon de l’agriculture ce samedi, la présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale, Marine Le Pen, a été amenée par les journalistes à se prononcer sur un sujet bien éloigné des enjeux agricoles. Alors que les dirigeants politiques du monde entier affirment leurs positions respectives après l’altercation vendredi entre Trump et Zelensky, ayant conduit au départ précipité de ce dernier de la Maison-Blanche, Marine Le Pen s’est exprimée elle aussi.
L’élue nationaliste a qualifié l’incident en tant que tel de «moment pas agréable» qui ne l’a «pas particulièrement étonnée». «Que deux dirigeants de nations défendent leurs intérêts nationaux, défendent la vision qu’ils considèrent la plus juste pour le monde, ne m’apparaît pas quelque chose d’extraordinaire», a-t-elle développé. «Qu’il existe des frictions, des mots qui vont plus haut que ce que l’on voudrait, ce sont des choses qui arrivent en politique, mais souvent en coulisses. Hier à la stupéfaction générale, ils sont arrivés en public.» Comprenant l’émotion générale, elle dit espérer que «ce moment difficile soit une étape vers la paix que je juge inexorable, alors que certains souhaiteraient continuer la guerre».
«On a été ghostés des négociations»
D’un point de vue diplomatique, Marine Le Pen a regretté l’existence «d’une voix forte et indépendante qui devrait être celle de la France». «La France a été effacée des pourparlers, a-t-elle déploré. On a été, comme diraient les jeunes, ’ghostés’ de ces négociations, alors que notre pays aurait pu intervenir positivement.» Les États-Unis sont-ils toujours nos alliés, ont questionné les journalistes ? La réponse est oui pour Marine Le Pen, et ceux qui prétendent le contraire «ne sont pas raisonnables», selon elle. La chef de file du RN a enfin estimé que le rôle des Européens était «d’œuvrer pour la paix», en précisant qu’il n’existe, selon elle, pas une voix européenne commune. «La paix nécessite de passer au-dessus de souffrances terribles», a-t-elle affirmé. Elle s’opposera à toutes les postures bellicistes, prônant une poursuite du conflit : «Si la Commission européenne veut être à la pointe pour continuer la guerre, alors ce sera un nouveau sujet de désaccord entre nous... Ce ne sera pas le premier.»
CHTI 62
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Marine le Pen, seule femme d’État lucide en France. Pas d'accord avec les avis convenus !
Le masque du concombre
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Elle n’est pas crédible lorsqu’elle parle de politique étrangère, n’en déplaise à Anne-Françoise, sa grande supportrice !!
anonyme
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Les français ont du soucis à se faire
On connaissait sa nullité en matière d économie et maintenant la voilà dans la politique étrangère elle n y connaît rien la voilà dans le giron poutine