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JO Paris 2024 : heurté par la cérémonie d’ouverture, un sponsor retire ses publicités liées aux Jeux

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JO Paris 2024: un sponsor américain retire sa publicité après avoir été heurté par la cérémonie d’ouverture

Si une immense majorité de Français a apprécié la cérémonie d’ouverture du 26 juillet dernier selon un sondage, elle a aussi fait couler beaucoup d’encre, notamment à l’étranger.

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Au lendemain de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, la société américaine de télécommunications et de technologie C Spire a annoncé sur X être «choquée par la moquerie de la Cène», en référence au tableau de Léonard de Vinci. Ce tweet fait allusion au tableau «Festivité» représentant des drag-queens autour d’un podium, au-dessus de la Seine. Fustigée par des personnalités politiques, jugée «irrespectueuse» par Elon Musk, elle a déclenché la colère de l’entreprise qui est allée plus loin, expliquant qu’elle «retirera ses publicités des Jeux Olympiques».  

C Spire est peu connu à l’échelle nationale aux États-Unis puisque ses clients, aussi bien des particuliers que des professionnels, se situent exclusivement dans le Mississippi ainsi que dans certaines parties de l’Alabama et du Tennesse (Sud-Est). L’entreprise de télécommunications, créée en 1988, propose des services sans fil et de stockage, des bouquets de télévision et de streaming, des téléphones fixes et d’autres services informatiques. Contacté par le New York Post, la société a refusé de communiquer sur la forme des publicités retirées et sur le montant déboursé pour ses publicités.

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Le gouverneur républicain du Mississippi, Tate Reeves, a également réagi sur X, félicitant C Spire de sa décision «approprié» et de «bon sens». Soutien de l’ancien président condamné Donald Trump, Tate Reeves a ajouté que «Dieu ne serait pas moqué».

«Une cérémonie qui réconcilie»

Le metteur en scène Thomas Jolly a néanmoins démenti toute inspiration de la Cène sur BFMTV le 28 juillet. «Il y a Dyonisos qui arrive sur cette table. Il est là parce qu'il est le Dieu de la fête dans la mythologie grecque. Le dieu du vin qui est un des fleurons de la France. Et le père de Sequana, la déesse qui est reliée au fleuve, la Seine. L'idée était de faire une fête païenne reliée aux dieux de l'Olympe», explique-t-il. « Vous ne trouverez jamais chez moi une volonté de moquerie et de dénigrer qui que ce soit. J'ai voulu faire une cérémonie qui répare, qui réconcilie. Et aussi qui réaffirme les valeurs de notre République, liberté, égalité, fraternité», rappelle-t-il.

Malgré les réactions négatives, la cérémonie a globalement plu aux Français. Selon un sondage Harris Interactive, 86% d’entre eux considèrent qu’elle est «réussie», 81% estiment qu’elle a donné une bonne image de la France et 80% qu’elle respecte les valeurs de notre pays.  

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560 commentaires
  • Michel Trophimovitch

    le

    En qualité de catholique, j'ai trouvé cette parodie-moquerie odieuse !
    C'est de la pure macronnie !

  • Salluste10

    le

    Il aurait fallu mettre Dyonisos entouré d' un autre décor :sa place était au milieu des vignes et non autour d' une table évoquant la Cène!
    Comment ne pas avoir réfléchi à cela?

  • Juste Ciel

    le

    Thomas Jolly parodie la Cène à l'insu de son plein gré.

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