Passer la publicité
Passer la publicité
TERMINÉ

La gauche s'accorde sur le principe d'une candidature unique pour le perchoir

Le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon et le député Manuel Bompard à leur arrivée à l’Assemblée nationale le 9 juillet.
Le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon et le député Manuel Bompard à leur arrivée à l’Assemblée nationale le 9 juillet. Yara Nardi / REUTERS

Les représentants des quatre groupes de gauche à l'Assemblée nationale se sont retrouvés lundi soir au Palais Bourbon et ont acté le principe d'une candidature unique pour la présidence de cette institution.

Le direct

Lundi 15 juillet 2024

Ce live est terminé

Ce live est désormais terminé. Merci de nous avoir suivis.

Partager via :

«Tout un programme... macroniste» : Antoine Léaument critique le choix de Laurence Tubiana

Antoine Léaument, député LFI de l'Essonne, a critiqué dans un post sur le réseau social X le nom de Laurence Tubiana, évoqué par le PS, le PCF et les Écologistes pour Matignon.

Partager via :

Laurence Tubiana est une «excellente candidate», se réjouit Yannick Jadot

Sur le réseau social X, l’écologiste Yannick Jadot s’est déclaré satisfait de la proposition de Laurence Tubiana pour aller à Matignon. Il décrit une personne ayant, «des convictions écologistes et sociales fortes et tenaces, de l'expérience, et une méthode qui cherche toujours à associer les citoyen.ne.s et les acteurs de la société civile aux politiques publiques pour les rendre possibles et efficaces». Et de poursuivre : «Laurence Tubiana est une excellente candidate pour porter le projet du #NouveauFrontPopulaire, apaiser et transformer notre pays !»

Partager via :

La gauche s'accorde sur le principe d'une candidature unique pour le perchoir

Les représentants des quatre groupes de gauche à l'Assemblée nationale se sont retrouvés lundi soir au Palais Bourbon et ont acté le principe d'une candidature unique pour la présidence de cette institution, a-t-on appris de sources concordantes.

Les présidents des groupes communiste, écologiste, socialiste et insoumis flanqués chacun de deux députés ont également décidé d'envoyer aux autres présidents de groupe de l'Assemblée, à l'exception de Marine Le Pen (RN) et son allié LR Éric Ciotti, un courrier demandant le maintien d'un «cordon républicain» pour empêcher l'extrême droite d'accéder aux postes clés de l'Assemblée.

«Tout le monde a acté qu'il était inacceptable de mettre sur le même plan le RN et LFI», comme le font la plupart des responsables du camp présidentiel, selon une source au sein du groupe LFI.

«On reprend demain. Et là au moins on ne feuilletonnera pas car on a une date limite, le 18 (juillet)», a affirmé de son côté une source au groupe écologiste, alors que les discussions concernant un éventuel candidat commun de la gauche pour Matignon ont tourné court lundi. Le titulaire du perchoir doit être élu jeudi.

Partager via :

«Ce serait une trahison», réagit l’Insoumis Paul Vannier à la proposition de Laurence Tubiana pour aller à Matignon

Alors que le nom de Laurence Tubiana est proposé par le PS, EELV et le PC pour briguer le poste de premier ministre, les réactions n’ont pas tardé côté Insoumis. «Je ne peux croire qu'après avoir opposé son veto à la candidature d'Huguette Bello, Olivier Faure se prépare à tenter d'imposer au Nouveau Front populaire une candidature Macron compatible pour Matignon, s’est insurgé Paul Vannier, un proche de Jean-Luc Mélenchon. Ce serait une trahison de l'engagement pris devant des millions d'électeurs

Partager via :

Le nom de Laurence Tubiana proposé par le PS, EELV et le PC pour aller à Matignon

Les socialistes, les écologistes et les communistes ont proposé à LFI le nom de Laurence Tubiana pour briguer Matignon, comme personnalité de la société civile, ont indiqué des sources parlementaires à l'AFP lundi soir après des informations de presse.

Cette proposition circule «depuis quelque temps» avec la «bienveillance des trois partis», indique une source, confirmant des informations de L'Opinion et Franceinfo. Laurence Tubiana est une universitaire, cheville ouvrière de l'accord de Paris de 2015 puis de la Convention citoyenne sur le climat. Son profil a déjà été critiqué sur les réseaux par les Insoumis qui l'accusent de proximité avec Emmanuel Macron.

Partager via :

André Chassaigne réélu à la tête du groupe communiste

Le député du Puy-de-Dôme, André Chassaigne, a été réélu lundi à la tête du groupe de la Gauche Démocrate et Républicaine (GDR), qui rassemble des élus communistes et ultramarins à l'Assemblée nationale.

Le groupe revendique seize députés à ce stade et indique qu'il comptera un coprésident ou vice-président ultramarin. Âgé de 74 ans, André Chassaigne est l'un des piliers du Palais Bourbon où il siège depuis 2002. L'élu communiste s'est notamment investi en faveur de la revalorisation des petites retraites agricoles.

Les députés se réunissent jeudi pour l'élection à la présidence de l'Assemblée nationale, puis vendredi et samedi pour l'attribution des postes clés.

Partager via :

Candidature «issue de la société civile» : Manuel Bompard indique que «rien» ne leur a été proposé à ce stade

Le coordinateur de LFI, Manuel Bompard, contacté par l'AFP, a indiqué que «rien» ne leur a été proposé à ce stade. Dans son communiqué, le PS dit regretter la décision de LFI de quitter les négociations, assurant n'avoir «jamais eu la volonté d'un quelconque veto systématique» à toute candidature issue du Nouveau Front populaire.

Les socialistes, les communistes et les écologistes sont tombés d'accord lundi sur «une candidature commune issue de la société civile» pour prendre la tête d'un gouvernement de gauche, a indiqué le PS dans un communiqué, sans préciser le nom du ou de la candidate.

«Elle a été proposée à La France insoumise et nous souhaitons sur cette base une reprise immédiate des discussions» sur Matignon, ajoute le parti. LFI avait, un peu plus tôt, rejeté l'idée d'une personnalité de la société civile pour le poste de premier ministre, annonçant suspendre les discussions dans l'attente d'une candidature unique du Nouveau Front populaire pour la présidence de l'Assemblée.

Partager via :

Les socialistes, écologistes et communistes proposent une candidature «issue de la société civile» à LFI

Les socialistes, les communistes et les écologistes sont tombés d'accord lundi sur «une candidature commune issue de la société civile» pour prendre la tête d'un gouvernement de gauche, a indiqué le PS dans un communiqué, sans préciser le nom du ou de la candidate.

«Elle a été proposée à La France insoumise et nous souhaitons sur cette base une reprise immédiate des discussions» sur Matignon, ajoute le parti. LFI avait, un peu plus tôt, rejeté l'idée d'une personnalité de la société civile pour le poste de premier ministre, annonçant suspendre les discussions dans l'attente d'une candidature unique du Nouveau Front populaire pour la présidence de l'Assemblée.

Partager via :

La députée LR Annie Genevard candidate au perchoir

La députée LR du Doubs Annie Genevard sera candidate à la présidence de l'Assemblée, a-t-elle affirmé à l'AFP lundi, sous réserve d'une validation de son groupe de La Droite républicaine. Cette désignation devrait intervenir mercredi, l'élection au perchoir ayant lieu jeudi.

«J'ai exercé pendant un mandat les fonctions de première vice-présidente et tous les groupes ont salué ma gestion de l'hémicycle. J'ai toujours veillé à traiter tous les groupes avec une grande impartialité et un grand respect de l'esprit de cette institution», a-t-elle souligné auprès de l'AFP.

L'élection du président de l'Assemblée est une élection à trois tours, les deux premiers à la majorité absolue des suffrages exprimés, et le troisième à la majorité relative. Le groupe de La Droite républicaine a élu mercredi l'ex-président de la région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez à sa tête. Trente-sept députés lui ont apporté leur soutien, six s'abstenant.

Partager via :

La France a «besoin d'un ajustement budgétaire», estime le commissaire européen à l'Économie

«Il est clair qu'il y a un besoin d'ajustement budgétaire en France et dans les autres pays ayant une dette élevée», a estimé lundi le commissaire européen à l'Économie, Paolo Gentiloni, avant une réunion des ministres des Finances de l'UE à Bruxelles. Les ministres doivent discuter durant deux jours des procédures pour déficits publics excessifs contre sept pays de l'UE, dont la France qui se trouve plongée dans une crise politique depuis les élections législatives début juillet qui n'ont pas fait ressortir de majorité claire.

«Bien sûr, nous sommes conscients des difficultés institutionnelles» du pays, a souligné Paolo Gentiloni, tout en jugeant «possible» et «nécessaire» de réduire les déficits publics.

La Commission européenne a proposé le 19 juin d'ouvrir des procédures pour déficits publics excessifs contre la France, l'Italie, la Belgique, la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie et Malte. La Roumanie était déjà sous le coup de cette procédure disciplinaire depuis 2019. Ces pays ont dépassé l'an dernier la limite de déficits publics fixée à 3% du Produit intérieur brut (PIB) par le Pacte de stabilité qui limite aussi la dette à 60% du PIB. Ils devront prendre des mesures correctrices pour respecter à l'avenir les règles budgétaires de l'Union européenne, sous peine de sanctions financières.

Partager via :

«Le refus d'une personnalité de la société civile est à rebours de la nature du NFP», tance Raquel Garrido

«De droit de veto en droit de veto, les états-majors des partis tournent en rond et exaspèrent. Sortez du huis clos. Le refus d'une personnalité de la société civile (laquelle ?) est à rebours de la nature profondément citoyenne du Nouveau Front populaire», écrit sur X Raquel Garrido alors que son ancien parti, La France insoumise, a publié un communiqué dans lequel il annonce suspendre ses discussions avec le NFP sur la désignation d'un premier ministre issu de l'alliance des partis de gauche.

Dans le même document, LFI indique fermer la porte à une candidature issue de la société civile pour Matignon. Une hypothèse avancée par les socialistes, au motif qu'elle manquerait de «garanties» pour «la mise en œuvre du programme du Nouveau Front populaire».

«Le NFP ne peut pas être un cartel de chefs qui se jettent mutuellement la faute. Il faut inventer des pratiques démocratiques qui contrastent avec l'unilatéralisme macroniste. Que la plénière des députés se réunisse, rencontre les possibles candidats, et vote, à la fin», conclut l’ex-députée.

Partager via :

EXCLUSIF - Laurent Wauquiez dévoile les objectifs du «pacte législatif» des Républicains

Laurent Wauquiez ne veut pas perdre de temps. Lundi matin, cinq jours après avoir pris la tête du groupe La Droite républicaine, le député de Haute-Loire a retrouvé ses collègues en visioconférence pour plancher sur le contenu d'un pacte législatif visant à répondre aux urgences du pays.

«J'assume mes responsabilités : nous ne laisserons pas la France insoumise prendre le pouvoir», confie-t-il au Figaro, lundi.

Partager via :

«Nous exigeons une candidature unique pour la présidence de l'Assemblée nationale», exhorte Jean-Luc Mélenchon

«Assez de manipulations», tempête sur X le leader insoumis, après que son parti a publié un communiqué dans lequel il annonce suspendre ses discussions avec le Nouveau Front populaire sur la désignation d'un premier ministre issu de l'alliance des partis de gauche.

«Notre décision est la suivante : nous exigeons une candidature unique pour la présidence de l'Assemblée nationale et ne reprenons aucune discussion sur quoi que ce soit d'autre tant que ce n'est pas réglé», écrit Jean-Luc Mélenchon.

Partager via :

Matignon : LFI suspend les discussions avec le NFP «sur la formation d’un gouvernement»

Dans un communiqué publié ce lundi, La France insoumise annonce suspendre ses discussions avec le Nouveau Front populaire sur la désignation d’un premier ministre issu de l’alliance des partis de gauche, et met la pression sur le Parti socialiste (PS). «Pour l'heure, nous ne participerons à aucune discussion supplémentaire sur la formation du gouvernement tant que la candidature unique à l'Assemblée nationale ne sera pas acquise et que le vote n'aura pas eu lieu», est-il écrit.

«Nous déplorons l'impasse dans laquelle le Parti Socialiste a mis le NFP pour son choix de candidature à la fonction de premier Ministre. Ainsi, alors que la proposition du nom d'Huguette Bello avait trouvé un soutien large et enthousiaste dans l'opinion de gauche (...) le PS l'a refusé, sans explication, ni motivation», poursuit le parti qui qualifie ce véto de «refus incompréhensible». «Le Parti Socialiste joue-t-il la montre pour laisser briser le Nouveau Front Populaire et renoncer au programme sur lequel il a pourtant été élu ?», ajoute-t-il.

Dans le même document, LFI indique fermer la porte à une candidature issue de la société civile pour Matignon. Une hypothèse avancée par les socialistes, au motif qu'elle manquerait de «garanties» pour «la mise en œuvre du programme du Nouveau Front populaire».

Partager via :

André Chassaigne candidat au Perchoir ? «Mon nom circule effectivement», répond le député à L’Humanité

Le député communiste du Puy-de-Dôme sera-t-il candidat à la présidence de l’Assemblée nationale ?

«Mon nom circule effectivement pour que je sois candidat au perchoir. Il est porté par des députés de sensibilités diverses qui craignent le désordre et l'instrumentalisation de la fonction, a répondu l’intéressé au quotidien L’Humanité. Les arguments avancés sont ma connaissance de l'institution, l'expérience liée à mon ancienneté, mais aussi ma réputation de président de groupe respectueux de la fonction parlementaire et ouvert au dialogue. Il ne s'agit pas d'une initiative personnelle.»

«Si le choix d'une candidature unique pour les quatre groupes de gauche a été actée, pour le moment aucun nom n'a été avancé», ajoute-t-il.

André Chassaigne, le 9 juillet, à l’Assemblée nationale. Sarah Meyssonnier / REUTERS

Partager via :

Barbara Pompili plaide pour une large coalition incluant le Nouveau Front populaire

Dans un long communiqué publié sur X, l’ancienne ministre de la Transition écologique d’Emmanuel Macron plaide en faveur d’une «coalition avec les forces politiques (...) à partir» du programme du Nouveau Front populaire (NFP).

«Si le NFP (...) tend la main aux autres groupes républicains de l’Assemblée, Ensemble sera obligé de reconsidérer sa stratégie. De même que les LR. Et on rouvrira un champ des possibles et du souhaitable», écrit-elle.

Partager via :

Les anciens frondeurs de LFI rejoignent le groupe écologiste à l'Assemblée

Les cinq anciens députés «frondeurs» de La France insoumise - Clémentine Autain, Alexis Corbière, Hendrik Davi, François Ruffin et Danièle Simonnet - siégeront dorénavant avec le groupe écologiste à l'Assemblée nationale, a appris l'AFP lundi. «Nous avions un objectif commun de création d'un groupe plus large avec les députés communistes et ultramarins. Ce projet n'a pas pu voir le jour et nous remercions les députés écologistes et Génération.s de nous accueillir chaleureusement», a déclaré Clémentine Autain. «Nous serons ensemble des agents fédérateurs de l'union des gauches et des écologistes, indispensable pour construire des majorités dans le pays», a ajouté la députée de Seine-Saint-Denis.

L'ancienne présidente du groupe écologiste et favorite à sa propre succession, Cyrielle Chatelain, a confirmé à l'AFP que ses députés avaient voté à l'unanimité dans la matinée pour accueillir dans leurs rangs les cinq anciens élus insoumis. Le nom du nouveau groupe n'a pas encore été arrêté, précise-t-elle.

Clémentin Autain, Alexis Corbière, Raquel Garrido font partie des «purgés», ces députés LFI sortants non réinvestis pour les législatives par le mouvement de gauche radicale, qui a notamment dénoncé un manque de «loyauté». Sarah Meyssonnier / REUTERS

Partager via :

Des élus LFI dénoncent leur expulsion «par courriel», «sans procédure»

Pascale Martin, ancienne députée LFI et candidate malheureuse du Nouveau Front populaire en Dordogne aux dernières législatives, a appris son exclusion du parti par un simple courriel reçu le 13 juillet, accuse-t-elle. «Il est tombé à 11h14, ce samedi matin, signé du Comité du respect des principes», a-t-elle rapporté à nos confrères de Sud-Ouest. «Je paie ma parole libre», estime cette dissidente insoumise, qui a décidé de rejoindre le mouvement «L'Après», dont elle est co-fondatrice, avec d’autres personnalités écartées de LFI lors des législatives à l’instar de Clémentine Autain, Raquel Garrido et Alexis Corbière.

Une autre élue insoumise, Claire Schweitzer, conseillère régionale des Pays de la Loire, a également dénoncé sur X avoir appris son éviction «par un camarade», «sans ménagement, sans procédure, sans contradictoire et sans fondement légitime», écrit-elle. «Ce mail de la Direction de LFI relatant mon exclusion a été envoyé en masse à des dizaines de militants locaux, mais rien ne m'a été adressé», déplore cette élue qui a également rejoint le mouvement L’Après. «Je laisse un mouvement fermé autour d'une Direction qui ne tolère aucune contradiction», termine-t-elle au sujet du parti de Jean-Luc Mélenchon.

Partager via :

Le groupe macroniste refuse de soutenir le RN et LFI pour des postes à l’Assemblée

En réunion ce matin, les députés du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale, désormais présidé par le premier ministre Gabriel Attal, se sont accordés sur la décision de ne pas soutenir des candidats du Rassemblement national ou de La France insoumise pour les élections aux postes-clés du Palais Bourbon (présidence, vice-présidences, questure...), qui se tiendront à partir de jeudi.

«Il a été décidé ce matin à la quasi-unanimité du groupe qu’on ne prendrait pas part au vote en cas de candidatures RN ou LFI pour les élections internes», a indiqué un participant au Figaro.

Cette ligne tranche avec l’attitude adoptée en 2022, quand des membres du RN et de LFI avaient accédé à des vice-présidences de l’Assemblée avec le soutien d’une partie des députés du camp présidentiel, dans le cadre d’un accord sur la répartition des postes.

Louis Hausalter

Partager via :

Macron réunit les cadres de son camp à l’Élysée

Emmanuel Macron réunit à la mi-journée pour un déjeuner à l’Élysée les chefs des partis et les présidents des groupes parlementaires de son camp, a appris Le Figaro de plusieurs sources internes. Le premier ministre Gabriel Attal, élu vendredi à la tête des députés Renaissance, fait partie des présents.

Partager via :

Charles de Courson candidat à la présidence de l'Assemblée nationale

Le député centriste Charles de Courson est candidat à la présidence de l'Assemblée nationale, promettant d'être le «garant de son bon fonctionnement» dans une «période inédite et chaotique», a-t-il fait savoir dans un communiqué lundi.

Le membre du Groupe Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires (LIOT) et député français Charles de Courson à l'Assemblée nationale à Paris le 28 mai 2024. MIGUEL MEDINA / AFP

«Dans cette période inédite et chaotique, il est fondamental que le président de l'Assemblée nationale soit le garant de son bon fonctionnement, de la dignité et de la profondeur des débats et qu'il ne soit pas au service de coalitions partisanes, parfois contradictoires et animées par le seul objectif de se distribuer les postes entre eux», affirme Charles de Courson, 72 ans.

«C'est dans ce contexte que j'ai déclaré ma candidature à la présidence de l'Assemblée Nationale car je crois profondément à l'importance du rôle du Parlement pour préserver une démocratie parlementaire, notamment dans sa mission de contrôle, dans le respect de notre Constitution et d'un indispensable pluralisme politique», poursuit-il.

Partager via :

«Rien n’est bloqué à ce stade», assure Arthur Delaporte

«Rien n'est bloqué à ce stade», dans les discussions à gauche sur le potentiel Premier ministre, a estimé Arthur Delaporte sur BFMTV. Le député socialiste du Calvados a en outre assuré que «les téléphones continuent de sonner, dans un sens comme dans l'autre».

«Je pense que tout le monde arrive encore à avancer», insiste-t-il

Partager via :

Le NFP «est arrivé en tête» et doit «gouverner, point barre», tance Olivier Faure

Alors que Gérald Darmanin se disait prêt à gouverner avec le PS s’il se séparait du «programme économique délirant» de LFI, le premier secrétaire du Parti socialiste lui a vertement répondu sur X (ex-Twitter). «Il y a un #NouveauFrontPopulaire. Il est arrivé en tête. C'est lui que le président doit appeler pour gouverner. Point barre. Le « en même temps » a fait son temps. Ce temps a été celui de la confusion, véritable carburant de l'extrême droite», l’a-t-il taclé.

Partager via :

Un dernier Conseil des ministres mardi avant la démission effective du gouvernement

Emmanuel Macron prévoit de réunir le Conseil des ministres mardi à 11h30, a appris Le Figaro de plusieurs sources au sein de l’exécutif. Ce devrait être le dernier Conseil des ministres avant la démission effective de l’équipe de Gabriel Attal, qu’Emmanuel Macron n’a pas encore acceptée.

La fin officielle des fonctions du gouvernement permettra notamment aux ministres élus ou réélus députés de briguer des postes-clés de la nouvelle Assemblée nationale, qui doit tenir sa première session à partir de jeudi. L’équipe de Gabriel Attal restera toutefois «en charge des affaires courantes», comme l’a annoncé Emmanuel Macron la semaine dernière dans une lettre aux Français, le chef de l’État souhaitant se laisser «un peu de temps» pour nommer un premier ministre, en fonction des discussions entre les forces politiques.

Louis Hausalter

Partager via :

«Ce qui se joue actuellement, c’est l’avenir du NFP», martèle Sandrine Rousseau

«Ce qui se joue actuellement c'est l'avenir du #NFP, sa solidité, le fait qu'il puisse porter l'espoir», a écrit Sandrine Rousseau sur X (ex-Twitter), alors que les discussions s’enlisent à gauche sur la désignation d’un candidat premier ministre parmi les rangs du NFP.

«L'affaiblir maintenant, c'est donner les clés à Emmanuel Macron de la suite. Est-ce réellement ce que nous voulons ?», a-t-elle encore poursuivi.

Partager via :

Le député Marc Ferracci souhaite que camp présidentiel "parle à la droite et la gauche républicaines"

«Il faut construire quelque chose de solide, de stable, une coalition», a avancé Marc Ferracci, député Renaissance des Français de l'étranger, ce matin sur RMC et RMC Story.

«On a désormais trois blocs, mais aucun n'a la capacité de gouverner seul», a-t-il poursuivi. «La gauche essaie, mais ils n'arrivent pas à sortir un nom et ce n'est pas très étonnant.»

«J'espère que le pôle central auquel j'appartiens aura une capacité de rassembler autour d'un projet commun», a encore indiqué le député, appelant à «parler à la droite républicaine et à la gauche républicaine».

Partager via :

C’est une «victoire différée» pour le RN, soutient Sébastien Chenu

«Nous ne perdons pas les élections (…) Nous avons perdu les élections en devenant à chaque fois le groupe le plus important, la première force d'opposition et on monte sans arrêt », a affirmé Sébastien Chenu sur LCI ce matin.

« Notre victoire est en réalité différée », a soutenu le porte-parole du Rassemblement national, dénonçant un « système politique qui préfère les magouilles, les tambouilles pour contourner la volonté de changement des Français ».

Partager via :

Manuel Bompard critique les «refus permanents et incessants» du Parti socialiste

Les discussions à gauche sur un potentiel premier ministre, «sont confrontées à une situation de blocage», juge Manuel Bompard sur BFMTV-RMC. Le coordinateur de LFI l'attribue «au refus permanent, incessant, du Parti socialiste de l'ensemble des propositions qui sont posées sur la table.»

Il a accusé le Premier secrétaire du PS Olivier Faure d'être dans «une opposition totale à toutes les propositions autres que celles qui sont issues du Parti socialiste».

Partager via :

Bompard appelle le NFP à «s'accorder immédiatement sur une candidature commune à la présidence de l'Assemblée»

«C'est cette première partie qu'il faut gagner maintenant». Alors que les discussions sur un potentiel Premier ministre pataugent à gauche, Manuel Bompard demande que la gauche «s'accorde immédiatement sur une candidature commune à la présidence de l'Assemblée nationale».

Le prochain titulaire du perchoir sera connu, à l'issue d'un vote, ce jeudi à l'occasion de la première séance publique de la nouvelle législature. «Les insoumis sont prêts à ce que cette candidature ne soit pas issue de La France insoumise», précise Manuel Bompard.

Partager via :

Gérald Darmanin félicite Gabriel Attal pour son élection à la présidence du groupe Renaissance

«Je félicite Gabriel Attal. J'ai moi-même voté pour lui. Il était le seul candidat et il est désormais le président du groupe Renaissance. C'est à lui de montrer désormais quelle est la ligne politique que nous voulons mener», a déclaré le ministre de l’Intérieur, invité de FranceInfo.

Partager via :

«Je ne participerai pas ni au gouvernement ni au Parlement avec une coalition qui travaillerait avec le NFP», assène Darmanin

Invité de FranceInfo, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a réitéré son opposition à un gouvernement dirigé par le NFP. «Quand les socialistes se sépareront de la France insoumise, se sépareront du programme délirant de la France insoumise, je crois que nous pourrons travailler avec eux», a-t-il notamment déclaré.

Avant de poursuivre : «le compromis n’est pas la compromission. Nous n’avons pas la même conception de la laïcité que les Verts. Je ne participerai pas ni au gouvernement ni au Parlement avec une coalition qui travaillerait avec le NFP. C’est le contraire de ce que je pense.»

Partager via :

Martine Aubry à Matignon ? Olivier Faure ferme la porte

Le secrétaire général du parti socialiste Olivier Faure, qui s’exprimait ce matin sur le plateau de France 2, a paru fermer la porte à l’hypothèse Aubry à Matignon. «Martine Aubry a été consultée. Elle ne souhaite pas reprendre de service à ce niveau-là», a-t-il indiqué.

Partager via :

Gabriel Attal préside une réunion du groupe Renaissance

Sitôt élu chef du groupe Renaissance à l’Assemblée nationalGabriel Attal rencontre ses troupes. Le premier ministre préside en effet ce lundi à 10h30 la première réunion du groupe Renaissance en visioconférence.

Partager via :

Plusieurs centaines de manifestants à Paris «pour un gouvernement» de gauche

Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées dimanche soir à Paris, une semaine après les législatives, pour réclamer «un gouvernement du Nouveau Front populaire» et dénoncer le choix du Parti socialiste, qui n'a pas validé la candidature d'Huguette Bello. «On est là ! On est là ! Même si Macron ne veut pas, nous on est là», «la jeunesse emmerde le Front national», ancien nom du Rassemblement national, ont scandé les manifestants avant de se disperser dans le calme en fin de soirée.

Ils étaient plusieurs centaines, de tous âges, réunis place de la Nation pour dénoncer ce qu'ils considèrent comme un «coup de force présidentiel», à l'appel des syndicats étudiants l'Union étudiante et l'Union syndicale lycéenne, soutenus par des élus de La France insoumise. «C'est problématique de dissoudre l'Assemblée nationale pour finalement ne toujours pas entendre la voix du peuple», s'agace Alexandra (qui souhaite garder l'anonymat), 25 ans, comptable et électrice du NFP.

Néophyte en militantisme politique, Simon, 26 ans et ingénieur, estime que «l'usage politique veut qu'on nomme Premier ministre un membre du parti arrivé premier». «Emmanuel Macron a le droit de ne pas le faire. Certes. Mais c'est l'effondrement d'une certaine éthique politique», juge-t-il. Le rassemblement survient une semaine après le second tour des élections législatives anticipées qui n'ont pas permis de dégager une majorité absolue, plongeant la France dans l'incertitude.

Partager via :

Les publications apparaîtront ici

À retenir

- Emmanuel Macron prévoit de réunir le Conseil des ministres mardi à 11h30, a appris Le Figaro de plusieurs sources au sein de l'exécutif. Ce devrait être le dernier Conseil des ministres avant la démission effective de l'équipe de Gabriel Attal, qu'Emmanuel Macron n'a pas encore acceptée
- Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées dimanche soir à Paris, une semaine après les législatives, pour réclamer «un gouvernement du Nouveau Front populaire» et dénoncer le choix du Parti socialiste, qui n'a pas validé la candidature d'Huguette Bello.
- Manuel Bompard a accusé lundi le Parti socialiste de ne pas avoir «justifié» son refus de voir Huguette Bello comme possible première ministre.
- Lors d'une réunion de ses ténors à l'Élysée, Emmanuel Macron a déploré le «spectacle désastreux» donné par son camp ces derniers jours, selon des participants. Le président a exhorté ses troupes à privilégier «la Nation plutôt que les ambitions prématurées», a fait savoir un proche.
Passer la publicité

La gauche s'accorde sur le principe d'une candidature unique pour le perchoir

S'ABONNER

Partager via :

S'abonner
Passer la publicité
1106 commentaires
  • PerteDeBonSens

    le

    Je veux un/une pro nucléaire.. Je veux que la France retrouve son indépendance énergétique.. Les ecolos et la gauche veulent une décroissance énergétique. Les éoliennes défigurent le paysage.. Et on ne les produit même pas.. Comme premier ministre je veux un capitaine d'industrie, pas un financier ou un ecolo bobo gauchisant.. Donc ces gens ne gouverneront jamais..

  • Lila06

    le

    Non, ne pas mettre sur le même plan LFI et le R N : LFI est mille fois pire.

  • Lila06

    le

    Scandaleux. Que LFI se croie autorisé à bannir le RN alors qu'il est le parti le plus nuisible, et de loin, dictatorial et menant droit à la ruine du pays... c'est absurde. Qu'on les fasse taire.