Quand le député LFI Andy Kerbrat, interpellé pour achat de stupéfiant, indiquait soutenir le «démantèlement des réseaux» de trafic de drogue

Pris en flagrant délit, l'élu de Loire-Atlantique militait pour la lutte contre le trafic de drogues en novembre 2023 sur un plateau de télévision.
Passer la publicité Passer la publicitéCe vendredi 18 octobre, le député insoumis de la 2e circonscription de Nantes, Andy Kerbrat, a été arrêté à Paris en possession d’1,35g de 3-MMC, une drogue de synthèse aux effets semblables à ceux de la cocaïne et des amphétamines qui se répand dans les soirées et touche de plus en plus de jeunes. Des policiers avaient constaté un comportement étrange entre deux individus, «faisant penser à une transaction de stupéfiants». Ce lundi soir, l’élu de 34 ans s’est expliqué dans un communiqué de presse publié sur les réseaux sociaux, et a dit «assumer entièrement [sa] responsabilité» et «se met[tre] à la disposition de la justice».
Un discours anti-drogue à la télé l’an dernier
Un discours qui surprend, alors que le 9 novembre 2023, il confiait sur le plateau de la télévision locale TéléNantes vouloir lutter «contre la drogue, avant tout». «Je pense que vous ne connaissez pas mes positionnements et les sujets que j’ai pu porter sur la 2e circonscription sur les plaques tournantes qu’il peut y avoir dans les quartiers Malakoff ou Bottière», indiquait-il, précisant vouloir venir en aide aux habitants qui craignent d’être victimes de «balles perdues » lors de règlements de compte entre dealers. «Je le rappelle : la lutte contre la drogue, avant tout. Avant de mettre des bleus dans la rue, c’est la police judiciaire [qu’il faut soutenir, NDLR], c’est le démantèlement des réseaux et des trafics humains», poursuivait le député.
L’élu compte entamer un «protocole de soins»
Comptant «se battre» contre une «addiction», Andy Kerbrat a confié ce lundi soir souffrir de «problèmes personnels» et de «fragilités psychologiques» qui l'ont amené à consommer des drogues de synthèse. Pour ce faire, il annonce commencer après avis médical un «protocole de soins», qui devrait lui «permettre de reprendre son activité de parlementaire». Le député insoumis a beau déplorer que ces informations de presse aient été révélées à ses proches avant qu'il «puisse les en informer directement», il présente ses «excuses» aux électeurs, au groupe La France insoumise (LFI) et à l'ensemble du Nouveau Front populaire (NFP).
Jean Rage
le
Quand on pense que Macron et Attal ont poussé les électeurs à voter pour LFI et sa clique ....!!!!?
anonyme 79122
le
Et voilà encore un bonimenteur….Il y en a tellement dans cet hémicycle de l’A.N..Mais quand est ce qu’ils vont s’occuper des Français au lieu de s’occuper de leur propre petit intérêt qui est devenu un véritable bizness lucratif…
Jacques 3419
le
Scandaleux oui, mais malheureusement c'est de la politique française, et ce n'est pas plus grave qu'un ministre des armées dans les bras d'un repris de justice lors du voyage de macron au Maroc !