«On doit tout changer» : les propositions de Nicolas Sarkozy sur l’immigration

Invité de CNews et Europe 1 ce lundi matin, l’ancien président de la République a estimé que «l’immigration est un problème».
Passer la publicité Passer la publicité«Fermeté et humanité». La formule, qui cadence les débats sur l’immigration, a été prononcée le 22 septembre par le premier ministre lui-même, Michel Barnier, pour évoquer sa politique en matière de gestion des flux migratoires. Une expression fustigée par l’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, qui estime qu’il faut désormais «prioriser» l’une sur l’autre. «On ne peut pas satisfaire en même temps la place Beauvau et la place Vendôme», a tranché l’ancien chef de l’État ce lundi matin sur CNews et Europe 1, alors que les ministres de l’Intérieur et de la Justice laissent déjà transparaître des lignes politiques dissonantes sur le sujet. «La fermeté posera des problèmes d’humanité», a aussi affirmé Nicolas Sarkozy, avant d’énoncer plus clairement que «l’immigration est un problème».
Après le meurtre de Philippine, 19 ans, dont le meurtrier présumé est un ressortissant marocain visé par une obligation de quitter le territoire français (OQTF) et déjà condamné à sept ans de prison pour viol, Nicolas Sarkozy s’est saisi de l’affaire pour dérouler ses propositions sur l’immigration. «On doit tout changer», a-t-il déclaré au sujet des OQTF, appelant à conditionner l’octroi de visas à «des autorisations de retour consulaire».
Passer la publicitéL’ex-locataire de l’Élysée souhaite également que l’espace Schengen ne soit plus sous le contrôle d’un commissaire européen mais d’«un gouvernement européen dirigé par les ministres de l’Intérieur qui éliraient en leur sein un président». Il juge par ailleurs que «le développement économique de l’Afrique est la seule solution pérenne pour répondre au défi de l’immigration». «Nos destins sont liés», a-t-il martelé. Aussi, suggère-t-il à «l’ensemble des pays européens (d’ouvrir) des guichets au sud de la Méditerranée pour que les dossiers soient instruits avant que ces malheureux ne traversent la Méditerranée.» «Tout dossier qui serait déposé ou qui serait instruit après la traversée de la Méditerranée devrait être refusé», a-t-il énoncé.
P. COLAVIT
le
Mais qu’ils se taisent ces anciens présidents qui n’ont rien fait durant leur mandat alors qu’ils l’avaient promis.
Breizhoonet
le
Et pourquoi M Sarkozy n’a t’il pas pris le problème à bras le corps quand il était président ?
Pourquoi n’a t’il pas fermé drastiquement les vannes ? Pourquoi n’a t’il pas expulsé davantage? Pourquoi a t’il laissé la situation dégénérer, comme ses prédécesseurs ?
Bridgi
le
Il est comme les autres, il parle et a bien berné les français