«Rien ne m'empêchera de me présenter à l'élection présidentielle» : Marine Le Pen face au spectre de l’inéligibilité
ANALYSE - Une peine d’inéligibilité est la seule chose qui pourrait donner un coup de frein au chemin que la candidate du RN trace pour conquérir l’Élysée et le pouvoir. Elle y pense depuis un moment.
Quel est le poids du destin ? Pour Marine Le Pen, cela pourrait être les 160 pages du pavé d’une ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel. Cela pourrait être aussi les deux mois, à raison de trois demi-journées par semaine, durant lesquels elle aura rendez-vous au Tribunal de Paris, situé porte de Clichy. Dès ce lundi, Marine Le Pen va en tout cas rencontrer sa destinée. Le procès des « assistants parlementaires » du Front national (FN), devenu en 2018 le Rassemblement national (RN), va commencer. La seule chose que la candidate nationaliste à la prochaine présidentielle ne sait pas, c’est comment cela va se terminer.
Marine Le Pen ne sera pas la seule à la barre. Elle, le RN et 24 autres cadres et élus sont accusés d’avoir mis en place un système pour faire payer par le Parlement européen des assistants parlementaires qui n’auraient en réalité travaillé seulement pour le parti nationaliste. Montant supposé du préjudice ? Quelque…
anonyme
le
Car pas au niveau et trop dans la démagogie
NetJ
le
« Pour que je sois empêchée de me présenter à l’élection présidentielle, il faudrait que l’inéligibilité soit avec exécution provisoire » a t-elle déclaré… mais pourquoi envisager une possible inéligibilité quand tout a été fait parfaitement dans les règles ?
Gascon65
le
Il paraît que la juge est coriace. L'ordre, l'ordre, l'ordre.