Premier ministre : Jordan Bardella assure qu'il «n'y a eu aucune discussion directement avec Michel Barnier»
«Si nos préoccupations ne sont pas prises en compte, nous nous réservons le droit de censurer», a nuancé le président du Rassemblement national sur TF1 ce samedi.
Le direct
Faits Essentiels
- samedi 7 septembre 2024
- Ce direct est terminé
- «Il n'y a eu aucune discussion directement avec Michel Barnier», assure Jordan Bardella
- Jordan Bardella : «Le Rassemblement national ne participera au désordre institutionnel»
- 110.000 manifestants en France, selon le ministère de l’Intérieur
- 26.000 manifestants à Paris, selon la préfecture
- 160.000 manifestants à Paris, revendique Mathilde Panot
- Michel Barnier : «Je suis sous surveillance démocratique de tous les Français»
- «Quoiqu’il arrive, nous voterons la censure», lance Jean-Luc Mélenchon
- Michel Barnier sera à l’hôpital Necker à 15 heures
- Michel Barnier «est un premier ministre sous surveillance» avertit Jordan Bardella
- Plus de 130 manifestations partout en France, selon La France Insoumise
Ce direct est terminé
Ce direct consacré à la nomination de Michel Barnier comme premier ministre, et sa contestation dans la rue par l’extrême-gauche, est désormais terminé. Merci de l’avoir suivi. Retrouvez notre nouveau direct ce dimanche.
L'aile gauche de la macronie tente de peser après la nomination de Michel Barnier
Cadençant chaque intervention, le mot «progrès» a résonné toute la journée durant, dans la salle de réception de l'Espace Maison Blanche, à Châtillon (Hauts-de-Seine), où se tenait ce samedi le «rendez-vous des démocrates et progressistes» organisé par Territoires de Progrès (TDP). L'occasion pour le petit parti social-démocrate, fondé en 2020 par d'anciens socialistes et officiellement associé à Renaissance depuis novembre 2022, de faire le point sur l'avenir de l'aile gauche de la macronie. Une introspection bienvenue alors que les troupes de TDP ont fondu comme neige au soleil sous le coup de la dissolution, passant d'une vingtaine de députés à seulement six, et alors que Michel Barnier, membre des Républicains (LR), vient d'être nommé premier ministre.
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«Il n'y a eu aucune discussion directement avec Michel Barnier», assure Jordan Bardella
«Il n'y a eu aucune discussion directement avec Michel Barnier, j'ai le souhait que le Rassemblement national ne participe pas au désordre institutionnel que veut la gauche», a expliqué Jordan Bardella.
«Le Rassemblement national sera une opposition constructive», assure Jordan Bardella
Le président du mouvement nationaliste en est sûr : «Rien ne peut se faire sans le RN». «J'attends du premier ministre qu'il se mette au travail, avec des mesures sur le pouvoir d'achat, [...] sur la sécurité au quotidien, et évidemment sur la question de l'immigration», a-t-il énuméré. «Le Rassemblement national sera une opposition constructive et préparera l'alternance», a certifié Jordan Bardella.
Quant à une éventuelle censure, le président du Rassemblement national ne «veu[t] pas du désordre institutionnel auquel la gauche appelle». «Je jugerai le discours du premier ministre sur pièce. S’il n’est pas satisfaisant sur nos préoccupations, nous nous réservons, je le répète, le droit de censurer le gouvernement». «Nous continuerons à nous battre contre la réforme des retraites», a-t-il ajouté.
Jordan Bardella : «Si nos préoccupations ne sont pas prises en compte, nous censurerons»
«Je souhaite que le Rassemblement national se fasse respecter. Si M. Barnier souhaite être porte-voix et conducteur de ces aspirations démocratiques, alors je le jugerai sur pièce», a poursuivi le président du Rassemblement national. «Ce qui ne veut pas dire qu'il n’y aura pas de censure», a-t-il ajouté.
«S'il continue la politique d'Emmanuel Macron alors ce gouvernement tombera», a répondu Jordan Bardella à une question sur ses lignes rouges.
Jordan Bardella : «Le Rassemblement national ne participera au désordre institutionnel»
«Je souhaite qu’il puisse se mettre rapidement au travail», a expliqué Jordan Bardella, président du Rassemblement national sur TF1, à propos de Michel Barnier. Il s’est également réjoui du rôle de son parti : «le Rassemblement national est devenu le premier parti de France, et rien ne peut se faire sans le RN».
110.000 manifestants en France, selon le ministère de l’Intérieur
Environ 110.000 personnes ont manifesté en France contre la nomination de Michel Barnier, a informé le ministère de l’Intérieur. Mathilde Panot, députée LFI, donnait le nombre de 300.000 manifestants.
Quelque 150 mobilisations étaient prévues dans toute la France, selon les organisateurs qui ont revendiqué 300.000 manifestants en France et 160.000 à Paris.
Michel Barnier est «l'incarnation du non-choix macronien», tacle Éric Zemmour
«Michel Barnier, personne ne lui veut de mal. Personne ne l'aime non plus. Voyez-vous, c'est précisément pour cette raison qu'il a été choisi. Il est l'incarnation du non-choix macronien», a ironisé Éric Zemmour ce samedi lors de l'université d'été de son parti Reconquête à Orange dans le Vaucluse.
«C'est difficile de critiquer un macronien, c'est fuyant un macronien. C'est immatériel, c'est inconsistant, a-t-il pousuivi. On le croit de droite et hop ça disparait. Ça ne laisse pas de traces. On ne s'en souvient même plus, comme Jean Castex ou Élisabeth Borne.»
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Jordan Bardella invité de TF1 à 20h
Le président du Rassemblement national qui veut placer Michel Barnier «sous surveillance» sera l’invité du journal télévisé de TF1 à 20h.
«Macron, destitution !» : à Paris, l'indignation modérée de la gauche contre le «coup de force» du président
«Macron, dégage, on va faire le ménage !» Place de la Bastille, en plein cœur de Paris, l'heure est une nouvelle fois à la manifestation. Ce samedi 7 septembre, les syndicats Union syndicale lycéenne et Union étudiante ont appelé à se rassembler dans une dizaine de villes contre le «coup de force» d'Emmanuel Macron. Une initiative suivie par La France insoumise, mais aussi la CGT, les Jeunes écologistes, le Parti communiste français ou encore le Nouveau Parti anticapitaliste. Selon les Insoumis, 130 manifestations se seraient tenues partout en France dans la journée. À Paris, le coup d'envoi a été donné à 14h30, rue du Faubourg Saint-Antoine.
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26.000 manifestants à Paris, selon la préfecture
26.000 personnes ont manifesté ce samedi, a appris Le Figaro, auprès de la préfecture de police de Paris. Cinq personnes ont été interpellées, pour port d’armes prohibé, jet de projectile ou dégradations.
160.000 manifestants à Paris, revendique Mathilde Panot
«160 000 personnes à Paris, 300 000 à travers le pays : mobilisation absolument massive», a revendiqué Mathilde Panot, députée Insoumise, sur X. «Contre le coup de force autoritaire de Macron, la révolte de la jeunesse est le ferment qui lève la France», a-t-elle ajouté.
Michel Barnier : «Je suis sous surveillance démocratique de tous les Français»
Michel Barnier a également tenu à répondre au mot de «coup de force» exprimé par l’extrême-gauche. «Je ne vais pas perdre de temps dans des polémiques. J’entends les mots de ’coup de force’, mais ce n’est pas l’esprit. L’idée est de rassembler, dans une coopération, une large partie des députés». «Le nombre de députés sera très important dans une assemblée partagée», a-t-il ajouté.
Jordan Bardella, le président du Rassemblement national, a assuré que le nouveau premier ministre est «sous surveillance». Ce dernier lui a répondu être «sous la surveillance démocratique de tous les Français et de tous les groupes politiques qui sont constitués de députés représentant le peuple dans sa diversité».
«J’ai eu des contacts avec des responsables, des élus de gauche. Je verrai tous les groupes politiques, y compris ceux qui ont opposé une opposition automatique et préalable avant même de connaître le projet du gouvernement», a-t-il conclu.
Michel Barnier : «Je ne suis pas là pour des effets d’annonces»
«Je ne suis pas là pour des effets d’annonces», a expliqué Michel Barnier, le premier ministre, au sortir d’une visite de l’hôpital Necker à Paris. «On comprend mieux en écoutant les gens, en les respectant. Ici à la base, dans un hôpital, il y a des progrès à faire dans l’organisation, des économies à faire si on écoute les gens», a-t-il répété. La proximité avec «la base» semble être son mantra politique.
«Si vous tombez sur un premier ministre qui vous dit qu’il va faire des miracles, méfiez-vous», a-t-il pris soin de nuancer après avoir reconnu que «la situation est grave» dans le système de santé français. Mais «sans faire des miracles, on peut faire des progrès».
«En fonction de cette compréhension que le gouvernement prendra des décisions quand il sera formé dans les jours qui viennent», a-t-il ajouté. «Ne me demandez pas ce que je vais annoncer lors de ma déclaration de politique générale début octobre», a poursuivi Michel Barnier.
«On a l’impression qu’on n’est pas écouté», déplorent des manifestants
Si des milliers de manifestants ont pris part au cortège parisien, l'ambiance reste pour autant calme. Erwan est venu avec ses amies Sophie et Élise. «C'est la honte si on ne vient pas manifester. On est allé voter pour rien, on a l'impression qu'on n'est pas écouté. C'est agaçant», confesse le jeune photographe de 25 ans.
Même son de cloche pour Sophie, animatrice du même âge. «C'est la rentrée mais c'est dommage que d'autres syndicats étudiants n'aient pas appelé à manifester. Mais cela se comprend, car il y a d'autres urgences pour les jeunes, comme trouver un appartement, un job, etc. On manifeste pour eux aussi», explique la jeune femme.
Peu habitué des manifestations, Mathias fait une exception aujourd'hui. «J'accompagne ma fille de 17 ans. C'est elle qui éveille ma conscience politique. Elle est très intéressée par la politique au lycée, avec sa spécialité HGGSP [histoire-géographie, géopolitique, sciences politiques, NDLR]. Ça suscite des débats entre nous à la maison», avance le Parisien de 54 ans. Pour lui, cet événement est l'occasion de rencontrer d'autres citoyens qui ont la même opinion que lui. «Le président n'est pas à l'écoute des Français. Il joue avec la démocratie».
À Paris, la manifestation contre la nomination de Michel Barnier à Matignon en images
Dans les rues de Paris, des manifestantes dénoncent «un affront aux résultats des législatives»
Pour Isabelle et Emmanuelle, quinquagénaires, cette manifestation était un rendez-vous à ne pas manquer. «On ne peut pas ne pas y participer. Ce qui se passe est un affront aux résultats des législatives. On les déteste tous, Macron et compagnie !», partage Emmanuelle, enseignante. Sur son sac à main, Isabelle arbore un autocollant «Macron, dégage». Habituée des manifestations, elle se dit «surprise par le monde». «La rue est pleine à craquer !», confie cette habitante de Clamart. Celle qui travaille dans le secteur social estime qu'Emmanuel Macron «n'aurait pas pu choisir pire que ce premier ministre», Michel Barnier.
Michel Barnier arrivé à l’hôpital Necker pour son premier déplacement
Alors que des manifestants de gauche sont réunis à Paris rive droite - et dans de nombreuses villes en France - pour protester contre sa nomination, Michel Barnier a entamé rive gauche sa première visite en tant que premier ministre. Il se trouve à l’hôpital Necker Enfants malades, dans le 15e arrondissement, où il doit notamment rencontrer les médecins du Samu de Paris.
Il participera à une table ronde avec le personnel de santé, thème qui lui est cher, avant de s'adresser à la presse à l'issue de sa visite.
Manès Nadel dénonce «un coup de force» de Macron contre le NFP
En tête du cortège, on trouve également aux côtés des députés LFI les responsables des syndicats étudiants, dont Manès Nadel, président de l’Union syndicale lycéenne (USL). «Cela fait deux mois qu'Emmanuel Macron mène un coup de force contre le NFP, a dénoncé le lycéen. Nous avons décidé d'appeler à la mobilisation car c'est à la jeunesse d'être à l'avant-garde de la contestation contre ce coup de force. Nous sommes 140 rassemblements en France.» Il a fustigé «un abus de pouvoir» et appelé à se «montrer unis, fiers, pour dire non au coup de force d'Emmanuel Macron».
«Nous sommes fiers d’être d’en bas», rétorque Jean-Luc Mélenchon à Michel Barnier
«Nous sommes fiers d'être d'en bas», a affirmé Jean-Luc Mélenchon, faisant référence à une expression employée par Michel Barnier lors de discours de passation de pouvoirs avec Gabriel Attal, sur «les gens d'en bas».
Le fondateur de LFI, souvent critiqué pour son refus de passer la main, a par ailleurs salué l’organisation de ce rassemblement. «Cette manifestation, quelle glorieuse idée qu'elle soit à l'initiative de la jeunesse ! C'est pire que si elle avait été la manifestation de Mélenchon ! Que la France soit identifiée à sa jeune génération !»
«Quoiqu’il arrive, nous voterons la censure», lance Jean-Luc Mélenchon
«Emmanuel Macron aurait pu nommer Lucie Castets première ministre. Il ne l'a pas fait... Parce que nous comptions appliquer notre programme !» A la tribune, Jean-Luc Mélenchon prend la parole et fustige à nouveau le choix de Michel Barnier comme premier ministre. «Vous, vous êtes habitué à tricher ! Pas nous !» «Quoiqu'il arrive, nous voterons la censure d'un tel gouvernement», a-t-il à nouveau confirmé.
Jean-Luc Mélenchon est arrivé dans le cortège parisien
Le leader de La France insoumise est à Paris en tête du cortège. Il est notamment accompagné de Louis Boyard, Mathilde Panot, Manon Aubry et Rima Hassan sont à ses côtés.
Michel Barnier rencontre Yaël Braun-Pivet
Le nouveau premier ministre est reçu à l’Hôtel de Lassay, résidence officielle de la présidente de l’Assemblée nationale. Il partira ensuite à l’hôpital Necker pour rencontrer des personnels soignants.
«On est extrêmement inquiets de la rentrée», lance un étudiant manifestant depuis Marseille
«Si on n’a pas eu Lucie Castets par les instances, on aura Lucie Castets par la rue», déclare depuis Marseille un étudiant manifestant au micro de BFMTV.
«On vient marcher contre le coup de force d’Emmanuel Macron. Aujourd’hui, Emmanuel Macron piétine le résultat démocratique et les revendications des étudiants. Nous sommes extrêmement inquiets de la rentrée», ajoute-t-il.
«Emmanuel Macron doit nommer le Nouveau Front populaire à Matignon», déclare Manès Nadel
«Un premier ministre vient d’être nommé contre le vote populaire. Il n’est pas en adéquation avec l’Assemblée nationale dans laquelle la première force est le Nouveau Front populaire (...) Nous nous retrouvons avec un premier ministre de coalition implicite entre le Rassemblement national est le parti présidentiel», a fustigé depuis le cortège parisien le syndicaliste lycéen Manès Nadel, président de l’Union syndicale lycéenne.
«Emmanuel Macron doit accepter la sanction des urnes et nommer le Nouveau Front populaire à Matignon», a-t-il ajouté.
Une pétition «Macron destitution» mise à disposition des manifestants
À Paris, une pétition «Macron destitution» est mise à disposition des manifestants. Nombre d'entre eux n'hésitent pas à faire la queue pour la signer.
«On ne veut pas passer un semestre de plus sous Macron» : des étudiants en colère dans la rue
Fin août, le syndicat Union étudiante, né d'une scission avec l'Unef, a initié ce rendez-vous avec l'Union syndicale lycéenne (USL).
Pour l'Union étudiante, «il était important de descendre dans la rue le plus tôt possible pour faire entendre la colère des Français». «Le pays est très inquiet, comme on a pu le voir avec les élections législatives. On ne veut pas passer un semestre de plus sous Macron. On est contre ce coup de force qui a permis à Michel Barnier d'arriver à la tête du gouvernement. On ne lâchera pas», indique Robinson, chargé de mission de la lutte contre la précarité au sein du syndicat étudiant.
L'Unef et la Fage n'ont quant à eux pas appelé à manifester.
À Paris, la place de la Bastille se remplit
La place de la Bastille, à Paris, se remplit petit à petit. La manifestation contre «le coup de force» démocratique d'Emmanuel Macron, organisée à l’initiative de plusieurs organisations de jeunesse, rassemble de nombreux étudiants et militants insoumis.
Des militants propalestiniens sont également présents, constate Emma Ferrand, journaliste du Figaro sur place.
Clémentine Autain à Évreux «contre le hold-up démocratique de Macron»
«À Évreux ce matin pour exprimer notre colère contre le hold-up démocratique de Macron avec la bienveillance de Lepen. Une mobilisation qui en appelle d'autres. Ensemble, nous trouverons le chemin de la victoire !», a écrit la députée de Seine-Saint-Denis sur X.
Emmanuel Macron s’est mis «sous la tutelle du RN», fustige Olivier Faure
«Macron et ses amis auraient pu choisir de ne pas censurer le Nouveau Front populaire, le laisser gouverner en acceptant des compromis puisque nous n'avons pas la majorité absolue. Il a préféré se mettre sous la tutelle du RN», a dénoncé le premier secrétaire du Parti socialiste (PS) sur X, en réaction à la nomination de Michel Barnier au poste de premier ministre.
Plus de 200 personnes mobilisées à Laval
Selon France Bleu Mayenne, «environ 250 manifestants sont réunis» devant la mairie de Laval ce samedi. «Le rassemblement se mêle à un mariage.»
Plusieurs milliers de manifestants à Nantes
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté samedi matin à Nantes «contre le coup de force de Macron» après la nomination de Michel Barnier à Matignon, a constaté une correspondante de l'AFP. Devant la préfecture de Loire-Atlantique et sous un soleil voilé, le député LFI Andy Kerbrat a notamment pris la parole pour appeler à «organiser le blocage du pays face à ce coup de force démocratique».
«Le monarque ne supporte pas qu'on détricote son œuvre. Nous, dans la rue, on va détricoter tout ce qu'il a fait. Le seul unique problème de notre démocratie c'est Emmanuel Macron! Puisqu'il ne respecte pas la Constitution il doit partir», a lancé le député avant que les manifestants ne scandent «Macron démission».
Parmi les pancartes des manifestants, on pouvait lire «Macron, saigneur de la France», «regarde ta rolex c'est l'heure de la révolte» ou encore «Barnierdella c'est non, Lucie (Castets) c'est oui».
Michel Barnier sera à l’hôpital Necker à 15 heures
Le nouveau premier ministre fera son premier déplacement cet après-midi à l’hôpital Necker (Paris, 15e arrondissement) pour y rencontrer des personnels soignants, a appris Le Figaro, confirmant une information du Parisien.
Il participera notamment à une table ronde avec le personnel de santé, thème qui lui est cher. Il avait souligné vendredi le «besoin immense» de services publics et vanté sa capacité à «négocier», à «mettre des gens ensemble» et à «les écouter».
Michel Barnier «est un premier ministre sous surveillance» avertit Jordan Bardella
«À compter de ce jour, Michel Barnier est un premier ministre sous surveillance, une surveillance démocratique (...) Il n’a pas été nommé grâce à nous», a affirmé le président du Rassemblement national.
«Michel Barnier devra intégrer dans l’action qui sera la sienne les sujets qui sont ceux du Rassemblement national», a-t-il ajouté au micro de BFMTV, affirmant que son parti aurait «sans doute un rôle d’arbitre» dans les «prochains mois».
«Rien ne peut être effectué en politique contre nous», affirme Jordan Bardella
«Désormais, rien ne peut se faire sans nous. Et malgré l’alliance contre-nature des législatives [contre nous], rien ne peut être effectué en politique contre nous ou sans [notre] approbation», a déclaré le président du RN.
«Je me réjouis que le Rassemblement national ait empêché l’extrême gauche de prendre le pouvoir», a-t-il ajouté depuis Châlons-en-Champagne (Marne).
Avec Michel Barnier premier ministre, «qui va nous faire croire que quelque chose va changer ?», s’indigne le communiste Ian Brossat
Alors que Michel Barnier a annoncé vouloir ouvrir le débat sur la réforme des retraites, le sénateur communiste fustige sur BFM TV «une honte absolue, un déni de démocratie [car] les Français n’en voulait pas».
«La seule chose à retenir, c’est qu’en matière économique tout va continuer comme avant. Qui va nous faire croire que quelque chose va changer ?», a-t-il ajouté.
«À force de vouloir une gauche pure, on a eu une droite plus dure", regrette Nicolas Mayer-Rossignol
«La gauche avait l'obligation vis-à-vis des Français de tout faire pour que des réformes de gauche puissent advenir (...) À force de vouloir une gauche pure, on a eu une droite plus dur», a regretté sur France Info le maire PS de Rouen.
Le premier secrétaire délégué du parti à la rose a de même qualifié d’«absolument scandaleuses» les «conditions démocratiques, républicaines et politiques de la nomination» de Michel Barnier comme premier ministre. «Monsieur Barnier a 50 ans de parcours politique, ses orientations politiques sont connues, les orientations politiques de Monsieur Macron sont connues et elles ne vont pas dans le sens de la justice fiscale et sociale», a-t-il ajouté.
ANALYSE - Ressoudée, la gauche entend exercer une opposition franche face à Michel Barnier
Voilà la gauche – toute la gauche, rien que la gauche – installée dans le confortable fauteuil de l'opposition. Le Nouveau Front populaire est la seule formation à censurer le futur gouvernement, conduit par l'homme de droite Michel Barnier, avant même de connaître sa composition et la politique qu'il entend mener.
Le Rassemblement national attend pour sa part d'entendre la déclaration de politique générale dans l'Hémicycle pour se décider. La gauche exerce ainsi, en tout cas pour l'instant, « une sorte de monopole » de l'opposition, comme dit le politologue et sondeur Jean-Yves Dormagen chez nos confrères de Libération.
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«L’élection n’a pas été volée, le NFP ne s’est pas donné les moyens d’accéder au pouvoir», estime Agnès Pannier-Runacher
«C’est irresponsable et faux : l’élection n’a pas été volée. Dans les dernières semaines de négociations, ils se sont mis dans une posture où ils se sont empêchés de négocier», a affirmé sur France Info Agnès Pannier-Runacher, qui se revendique de l’aile gauche du camp présidentiel.
«Pour le coup, peut-être que la droite républicaine a été plus maline. Le Nouveau Front populaire ne s’est pas donné les moyens d’accéder au pouvoir et de devoir faire des compromis par rapport à son programme», a ajouté la députée Ensemble de Paris et ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture démissionnaire.
Après l'échec des législatives, Marine Le Pen prépare dans l'ombre une nouvelle garde rapprochée
Marine Le Pen a trouvé son directeur de cabinet. Ambroise de Rancourt prendra ses fonctions le 1er novembre prochain. Elle l'a convaincu de franchir le Rubicon pendant l'été, juste après les élections législatives du 30 juin et 7 juillet dernier, qui ont vu le Rassemblement national (RN) être défait à la faveur d'un front républicain alimenté par les propres failles du parti.
La mission de l'homme est à la mesure des défis qui attendent le parti national-populiste pour les prochains mois et prochaines années : gérer le cabinet de Marine Le Pen, l'accompagner à ses rendez-vous, la représenter, développer les réseaux qui doivent l'entourer pour préparer les prochaines échéances électorales, l'alimenter en notes stratégiques et politiques, écrire ses discours…
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Jordan Bardella, invité du 20 heures de TF1
Le président du Rassemblement national sera en direct, ce samedi soir, au journal télévisé de TF1.
«On est prêts à participer au gouvernement», déclare Sylvain Maillard
Alors que le nouveau premier ministre mène des tractations pour constituer son gouvernement, le député Ensemble de Paris Sylvain Maillard annonce que son groupe «est prêt à participer au gouvernement». «Notre idée n’est pas du tout de censurer», a-t-il ajouté sur France Info.
L’objectif de La France insoumise «c’est d’organiser le chaos», tance Sylvain Maillard
«Leur objectif [à la France insoumise], c’est d’organiser le chaos», a asséné le député Ensemble de Paris sur France Info, quelques heures avant le début d’une manifestation, partout en France, contre le «coup de force» d’Emmanuel Macron après les élections législatives.
«Michel Barnier n’a même pas encore dit ce qu’il ferait, n’a même pas constitué son équipe, qu’ils sont déjà tous en train de manifester», a-t-il ajouté.
Édouard Philippe récuse être «dans une entreprise de déstabilisation» de Macron
Édouard Philippe a réfuté samedi mener une «entreprise de déstabilisation du président de la République» après avoir officialisé sa candidature pour l'Élysée cette semaine. «J'ai trop de respect pour les institutions et je pense que le moment est trop dangereux pour que quiconque essaye de faire cela», a déclaré le patron du parti Horizons au quotidien Paris Normandie. «Il est essentiel pour les institutions qu'il aille au bout de son mandat», a également estimé Philippe, à qui certains ont prêté l'intention de miser sur un éventuel empêchement de Macron, en raison de l'instabilité politique, avant l'échéance de 2027.
Philippe, qui doit rencontrer le nouveau premier ministre Michel Barnier dimanche à Matignon, a par ailleurs salué le choix de cette nomination. Barnier est «méthodique, solide, expérimenté et proeuropéen», a-t-il souligné. «Il sait ce qu'est une coalition et n'est pas sectaire», a-t-il ajouté, répétant qu'il ferait ce qu'il pourrait «pour l'aider».
Maire du Havre depuis 2010 - avec une interruption de 2017 à 2020 lors de son passage à Matignon - Édouard Philippe a également indiqué qu'il briguerait sa réélection en 2026. D'ici là, il espère recevoir jeudi prochain Emmanuel Macron pour le 80e anniversaire de la libération du port normand, un épisode marqué par de terribles bombardements qui avaient détruit une immense partie de la ville. «Si le président vient, ça se passera très bien, je vous le garantis», a assuré Philippe pour démentir la fraîcheur, notoire, de leurs relations.
Michel Barnier enchaîne les rendez-vous ; déjeuner prévu avec Yaël Braun-Pivet ce samedi
Le nouveau premier ministre enchaîne les rendez-vous à toute vitesse. Il s’est entretenu vendredi matin avec son prédécesseur et chef de file des députés macronistes Gabriel Attal, resté une heure. Il s'est rendu ensuite à l'Élysée à la mi-journée pour un rendez-vous de travail avec Emmanuel Macron. Dans l'après-midi, il a reçu l'ancien premier ministre Jean Castex, et verra d'autres prédécesseurs ce week-end: Élisabeth Borne samedi et Édouard Philippe dimanche.
Il déjeunera aussi avec la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet samedi à l'hôtel de Lassay.
Censure du gouvernement : le Rassemblement national «attend des actes concrets» et pose ses conditions
«On attend des actes concrets, le discours de politique générale notamment. Nous ne voterons pas la censure le premier jour, on attend la feuille de route. (...) Dès lors qu’on est dans l’opposition, on ne censure pas automatiquement», a affirmé sur France Inter le député RN du Loiret Thomas Ménagé.
Avant de préciser : «Nous censurerons tout gouvernement qui ne donne pas des réponses très clair en matière de pouvoir d'achat, d'insécurité d'immigration et qui n'ouvrirait pas le dossier de la proportionnelle pour dégager une majorité.»
Michel Barnier promet de «maîtriser les flux migratoires avec des mesures concrètes»
Le premier ministre fixe ses priorités. Interrogé pour la première fois dans un journal télévisé en tant que chef de l'exécutif, Michel Barnier a promis de «maîtriser les flux migratoires avec des mesures concrètes», suivant ainsi la ligne qu'il s'était fixée lors de la primaire de la droite en 2021, lors de laquelle il proposait un «moratoire sur l'immigration ».
«Il y a toujours le sentiment que les frontières sont des passoires et que les flux migratoires ne sont pas maîtrisés. Nous allons en effet maîtriser les flux migratoires, pas avec de l'idéologie, des discours et des phrases, mais avec des mesures concrètes», a-t-il déclaré sur TF1 vendredi 6 septembre.
«Maîtriser l'immigration de manière rigoureuse et humaniste» fait ainsi partie de ses priorités, au même titre que la dette. Il a ainsi évoqué se fonder sur des idées de «(son) propre parti», mais aussi venues d'ailleurs. «Il y a eu des propositions un peu partout, je les écouterai. Personne n'a le monopole des bonnes idées.»
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À Matignon, Michel Barnier prend ses marques avant l'annonce d'un nouveau gouvernement
Au deuxième jour de sa présence à Matignon, le nouveau premier ministre poursuit ses consultations pour former son gouvernement. La part des macronistes dans le prochain gouvernement Barnier fait déjà l'objet de débats. Même s'il a cédé Matignon, le camp présidentiel estime qu'un certain nombre de ministères doivent lui revenir, et nombreux sont les ministres sortants à espérer rester au gouvernement.
Michel Barnier devra aussi composer avec le MoDem et Horizons, incontournables au Palais Bourbon. L'accueil mitigé des proches de François Bayrou pourrait être adouci par l'obtention de plusieurs portefeuilles.
En coulisses toutefois, les sollicitations de son camp ne manquent pas. Les proches de Michel Barnier sont courtisés et certains n'imaginent pas, à ce stade, que les LR puissent rester en marge. «Ce ne sera pas seulement un gouvernement de droite», a fait valoir, vendredi soir, le Savoyard.
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Plus de 130 manifestations partout en France, selon La France Insoumise
Deux mois jour pour jour après des élections législatives qu'elle estime avoir gagné, la France insoumise organise sa riposte dans la rue et appelle à manifester dans des dizaines de villes contre le «coup de force» d'Emmanuel Macron.
L'initiative lancée fin août par deux syndicats d'étudiants et de lycéens a immédiatement été reprise en main par LFI, qui en fait l'élément central de son nouveau triptyque : «censure, mobilisation, destitution». Ainsi, ce samedi sont prévues plus de 130 manifestations, selon les Insoumis.
À Paris, le coup d'envoi sera donné à 14h place de la Bastille. La manifestation se terminera sur la place de la Nation. Des manifestations sont également prévues à Marseille (porte d'Aix à 14h), Nice (place Garibaldi à 10h), Strasbourg (place Kléber à 14h30), Lille (place de la République à 18h30) ou Brest (place de la Liberté à 14h30). Des mobilisations sont aussi prévues à Londres, à Berlin ou Montréal, devant les consulats de France.
Bonjour à tous
Bonjour à tous et bienvenue sur ce direct consacré à la rentrée politique.
Ce samedi 7 septembre, La France insoumise et diverses organisations de jeunesse appellent à battre le pavé contre le «déni de démocratie» d’Emmanuel Macron.
De son côté, Michel Barnier, premier ministre depuis deux jours, compte bien imposer sa patte. Suivez cette journée sur Le Figaro.
À retenir
L'initiative lancée fin août par deux syndicats d'étudiants et de lycéens a immédiatement été reprise en main par LFI, qui en fait l'élément central de son nouveau triptyque: «censure, mobilisation, destitution».
- Les organisateurs annoncent «150 points de mobilisation à travers la France», à commencer par Paris où rendez-vous est donné à 14H00 place de la Bastille.
- Le parti socialiste n'a pas relayé l'appel à manifester, même si certaines de ses fédérations locales y participeront.
- Michel Barnier effectue son premier déplacement en tant que Premier ministre dans un hôpital parisien, «à l'écoute» des soignants et du personnel hospitalier.
Positif mais pas dupe
le
"Nous sommes fiers d'être en bas" dit le millionnaire Mélenchon, lui qui n'a jamais travaillé et qui vit comme un prince de l'argent public au côté de députés LFI qui ont tous 15 ou 20 K€ par mois.
Cette supercherie, je tenais à la relever.
FREDERIC.G
le
Il suffit d’aller sur le monde, libération pour comprendre que la manifestation est un échec, ils n’en parlent quasiment pas.
anonyme
le
Même le chiffre totalement bidonné de 160000 est ridicule !