Hauts-de-Seine : un homme suspecté d’avoir menacé de mort une femme juive pour «venger la Palestine»

Le suspect sera jugé pour «usage de produits stupéfiants» et «menaces de mort matérialisées par écrit à raison de la religion» en juin.
Passer la publicité Passer la publicitéUn homme de 32 ans, interpellé à Gennevilliers (Hauts-de-Seine) et placé en garde à vue dimanche 21 avril, a été présenté à un juge ce mardi, a appris Le Figaro auprès du parquet de Nanterre. Il sera jugé le 21 juin prochain pour «usage de produits stupéfiants» et «menaces de morts matérialisées par écrit à raison de la religion». Le parquet a également requis son placement sous contrôle judiciaire.
Le parquet de Nanterre avait initialement ouvert une enquête en flagrance pour des faits qualifiés d'«enlèvement», «séquestration», «viol» et «menaces de mort». L'enquête avait été confiée à la police judiciaire des Hauts-de-Seine. La séquestration n’a finalement pas été retenue par le parquet pour qui les «faits sont apparus insuffisamment caractérisés». Concernant les accusations de viol, le ministère public précise que ces dernières «nécessitent des investigations complémentaires diligentées en enquête préliminaire».
«Venger la Palestine»
Dimanche matin, une femme de confession juive aurait téléphoné à sa mère pour lui dire qu'elle était séquestrée dans l'appartement d'un individu qu'elle avait rencontré il y a environ une semaine. Cet homme, qui déclare travailler à la RATP, avait alors envoyé des messages très inquiétants à l'entourage de la victime, indique une source policière. «Bonne chance vous ne retrouverez jamais votre fille, vous ne la reverrez jamais, je vais prostituer votre fille», a-t-il écrit à la mère de la victime. Selon nos informations, il aurait également envoyé un message à l'ancien petit ami de la femme en lui expliquant qu'il voulait «venger la Palestine».
NondeNon
le
Le fait divers se décante un peu et le compte rendu qui en est fait commence à être un peu plus compréhensible. Les décisions rapportées jusqu' alors du parquet étaient incompréhensibles.
Jean-Marc P.
le
Qu'est ce qu'elle dit la Mathilde Panot?