Le cinéaste (“Party girl”) et acteur (“Anatomie d’une chute”) a été placé sous le statut de témoin assisté dans la procédure l’opposant à un technicien, qui l’accuse de viol. Les faits seraient survenus sur le tournage de son troisième film et ont abouti à la mise en place d’un dispositif drastique et inédit. Un cas emblématique des difficultés à gérer ces situations sur un plateau.

L’acteur et réalisateur Samuel Theis. Photo Stéphane Stifter/PhotoPQR/Le Républicain Lorrain/MaxPPP
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Publié le 06 janvier 2024 à 10h34
Mis à jour le 17 juillet 2024 à 16h12
Saint Omer, Le Procès Goldman, Anatomie d’une chute… Le film de procès est à la mode dans le cinéma français. Mais il en est un qui pourrait conduire son réalisateur devant une cour de justice, une vraie. L’été dernier, pendant le tournage du long métrage Je le jure, qui raconte l’histoire d’un homme tiré au sort pour devenir juré d’assises, un technicien, Antoine (1), a quitté le plateau avant la fin de son contrat après avoir accusé le réalisateur Samuel Theis, 45 ans, de l’avoir violé. Selon son témoignage, le cinéaste lui aurait imposé un rapport sexuel alors qu’Antoine se trouvait dans un état second, dans l’incapacité d’exprimer son consentement
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